L'invité du Grand Réveil : Christophe Thiriet, vice-président de l’Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie de la Moselle

Le Grand Réveil

L'invité du Grand Réveil : Christophe Thiriet, vice-président de l’Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie de la Moselle

Chargement

Épisode du lundi 19 octobre 2020 à 10:54

Christophe Thiriet, vice-président de l’Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie de la Moselle.

Vous représentez le 1er syndicat des cafetiers, hôteliers, restaurateurs, traiteurs et exploitants d’établissements de nuit en France. Notre première question est simple : Quel est l’état de santé actuel de nos restaurateurs, cafetiers et hôteliers ? 

Ça pourrait aller mieux c’est évident, la profession a été touchée assez fortement par la première vague, et la deuxième ne laisse présager rien de bien. Les chiffres d’affaires sont catastrophiques, les restaurateurs s’en sont sortis peut-être le mieux avec l’été qui a été clément, mais on va de -25% sur les restaurateurs jusqu’à -90% pour les établissements de nuit, ce sont des chiffres très alarmants.

Désormais, on ne peut pas être plus de 6 par table et les clients doivent donner leurs coordonnées. Comment jugez-vous cette nouvelle réglementation ?

Je n’ai pas d’avis particulier, ce sont des mesures de protocole qu’il va falloir suivre, 6 personnes ou 10 est une contrainte supplémentaire. Je pense que le fait que les personnes doivent s’inscrire sur une liste ne soit pas très contraignant.

Les fêtes privées comme les mariages passent à nouveau à la trappe. Pour nos traiteurs, à l’approche des fêtes de fin d’année, c’est un nouveau coup de massue ?

Pour le coup, c’est plus qu’un coup de massue, c’est catastrophique, c’est une profession qui souffre le plus, les séminaires, les congrès, les manifestations, maintenant les fêtes privées, on ne sait pas où cela va s’arrêter.

Qu’en est-il des établissements de nuit chez nous en Moselle ? Ce sont les seuls qui sont fermés depuis mars et qui ne sont pas près de rouvrir.

Je ne vois pas comment ça pourrait être autrement, vous avez des charges fixes que vous ne pouvez pas supprimer, pour certains ils ne sont pas propriétaires ni locataires, donc vous avez entre 10 et 30% de charges fixes et 0€ en entrées depuis 9 mois, donc pour eux c’est catastrophique. Ce sont clairement les plus touchés de notre profession.


Un site fièrement propulsé par