L'invité du Grand Réveil : Blaise Gourtay Secrétaire général aux affaires régionales et européennes

Le Grand Réveil

L'invité du Grand Réveil : Blaise Gourtay Secrétaire général aux affaires régionales et européennes

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Épisode du vendredi 27 novembre 2020 à 10:27

Blaise Gourtay Secrétaire général aux affaires régionales et européennes  du Grand Est

Le plan 1 jeune 1 solution a été lancé par le gouvernement le 23 juillet dernier. Son objectif est d'aider les jeunes à entrer dans la vie active dans le contexte actuel que l'on connaît. Un plan à hauteur de 6,5 milliards d'euros.

En complémentarité de l'action du Gouvernement, il y a un plan régional jeune qui est mis en place dans la région. En quoi il consiste ?

Déjà, un mot sur le plan national qui comprend deux volets, le premier en direction de l’accompagnement des jeunes, la définition de parcours personnalisé pour que chacun puisse retrouver la voie qui lui convient, et un autre volet qui s’adresse aux entreprises, pour à la fois les inciter et les aider à embaucher des jeunes qui entrent sur le marché du travail. En complémentarité, dans la partie « accompagnement des jeunes », dans le cadre des travaux qui ont étés conduit en partenariat très étroit entre les services de l’Etat et ceux du conseil régional dès la première phase de la crise, les travaux ont conduit à l’élaboration d’un business-axe, un plan de relance régional, un focus à été fait très particulier sur la formation des jeunes avec la mise en place de parcours qui permettent aux jeunes à l’intérieur de l’entreprise d’acquérir des compétences qu’ils n’avaient pas auparavant et donc de les rendre plus employable. L’autre action phare de ce business-axe, c’est une action de mise en relation pour ce qui est de l’apprentissage et de l’alternance, mais également des stages. 

Dans le cadre de ce plan pour la jeunesse, vous avez lancé un appel à la mobilisation des entreprises. Pourquoi ? Qu'attendez-vous des entreprises de la région ?

Les entreprises ont tout intérêt à bénéficier de ces dispositifs qui sont mis en place, pour deux raisons, la première, c’est une incitation financière intéressante pour eux puisque ça leur permet d’embaucher des jeunes en ayant un coup salarial nettement réduit, par exemple pour l’embauche d’un jeune, une entreprise se voit rembourser une compensation de charges de 4000 euros, jusqu’à début 2021, et pour ce qui est de l’embauche sous forme d’apprentissage, c’est une aide qui peut aller de 5000 à 8000 euros par jeune recruté.  

Y a-t-il déjà des entreprises qui jouent le jeu ? Est-ce qu'on a déjà des chiffres ?

Globalement, les entreprises jouent le jeu, d’autant plus qu’au-delà de la dimension financière, c’est également pour elles un bon moyen de constituer des compétences dont elles ont besoin. L’expérience montre que ces derniers mois ça fonctionne, on a plus de 20% d’apprentis de plus cette année par rapport à l’année dernière, et les embauches, on a plus de 10 000 dossiers en attente.


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