Service pénitentiaire d'insertion et de probation : ils craignent une privatisation de leur service
Va-t-on vers une privatisation du service pénitentiaire d’insertion et de probation ? C'est la crainte des agents du service pénitentiaire d’insertion et de probation de Sarreguemines sont inquiets.
Ici, on s’occupe d’accompagner et de suivre des détenus et anciens détenus, mais également de veiller à l'exécution de leurs condamnations. Plus de 900 personnes sont suivies par environ 13 conseillers.
Eve Evrard, conseillère pénitentiaire d’insertion et de probation.
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Ils peuvent également monter un projet professionnel avec eux.
Mais là n’est pas le problème. Ce qui les inquiète aujourd’hui, c’est la loi transformation de la fonction publique votée en août dernier. "A partir du 1er janvier, les mutations disparaitront", nous explique-t-on.
Jérôme Philipp, conseiller pénitentiaire d’insertion et de probation.
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Pour Thibault Messier, qui occupe le même poste, c’est une sorte de privatisation de la fonction publique.
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Ce n’est pas le seul problème. Selon ces agents, avec cette loi, tout le monde ne sera pas logé à la même enseigne. Il y aura des disparités.
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Le mouvement est reconduit pour le 18 décembre prochain devant le siège du SPIP à Metz.