Cocheren/Nassweiler : éviter une zone de non-droit
Les forces de l'ordre se sont déplacées en nombre ce vendredi après-midi à la frontière franco-allemande entre Cocheren et Nassweiler.
A 16h, des dizaines de policiers et gendarmes des deux pays sont venues contrôler les commerces et les individus qui s'y trouvaient.
Une mission toujours délicate que nous explique Claude Dulamon, le sous-préfet de Forbach.
Son N°1 - Cocheren/Nassweiler : éviter une zone de non-droit
Ici, c'est un lieu très compliqué, puisqu'il s'agit d'une frontière sur une rue avec juste un bout de trottoir qui sépare nos deux pays. Du côté allemand, il y a un certain nombre de cafés, de tabacs, qui sont des lieux de délits assez aisés et ça nous pose soucis après chez nous en France.
Mais la raison de cette opération ne s'arrête pas qu'à ce trafic illicite. Le procureur de la république de Sarreguemines, Olivier Glady, a également fait le déplacement.
Son N°2 - Cocheren/Nassweiler : éviter une zone de non-droit
Cette journée est à mettre en relation avec les événements récents qui sont intervenus il y a à peu près une dizaine de jours au terme desquels des cocktails molotovs ont été projetés, vraisemblablement depuis le territoire français en direction d'habitations de l'autre côté de la frontière. Cela inquiète légitimement les autorités allemandes.
Les policiers allemands étaient en charge de contrôler les tabacs, les casinos et les débits de boisson. 4 machines à sous ont été saisies et du travail au noir a été constaté.
Les forces de l'ordre françaises étaient là en appui.
Son N°3 - Cocheren/Nassweiler : éviter une zone de non-droit
Des réquisitions ont été adressées par moi-même à mes services de police et gendarmerie, destinées à permettre des contrôles d'identités mais aussi de véhicules. L'objectif étant, le cas échéant, de découvrir et d'interpeller, soit des détenteurs de produits stupéfiants, ou alors des personnes qui pourraient conduire alors qu'elles ont consommé des produits stupéfiants.
Klaus Bouillon, le Ministre de l'Intérieur en Sarre, était aussi sur place pour constater la coopération franco-allemande.