À Schoeneck, les Schlofkepp sont devenus incontournables
Tout a commencé grâce à une bande de copains lors d’un bal de foot. Depuis 1982, les Schlofkepp tournent en dérision les histoires du village en sketchs, rigolent de l’actualité et remettent les tubes à leur sauce. Zoom sur cette troupe avec Jean-Claude Berrard, plus connu sous le nom de Nuddel.
Son N°1 - À Schoeneck, les Schlofkepp sont devenus incontournables
Ce sont des milliers de personnes qui sont déjà allés voir les Schlofkepp en 38 ans d’existence. Un succès fou qui avait démarré dès la première année avec un seul spectacle au programme.
On s'est retrouvé dans une salle qui peut contenir 382 personnes normalement. Et là, on était à 480 il me semble. On a fait deux, la troisième année trois puis voilà on était rendu à 6 soirée à Schoeneck et 2 à Stiring-Wendel.
Les aventures de la famille Nuddel sont racontées chaque année. Mais ce nom n’a pas été choisi au hasard.
Je sais que ça vient de mes ancêtres. Les familles Berrard à Schoeneck c'était des Nuddel et j'ai repris ce terme pour le prendre comme nom de scène.
Lorsqu’on va voir les Schlofkepp, c’est la dernière partie qui est attendue. Celle avec les chants. Et ce n’est pas n’importe qui, qui les compose.
Pour la scène, il y a eu 800 chants. Pour la majorité, ils ont été composés par Gabriel Bastian, le maire du village.
Et il y a une chanson qui est resté toutes ces années. Celle sur l’Abbé Rohr.
La chanson Ameno qu'on a transformé en Abbé Rohr. Les WC de l'église étaient toujours fermés, et on a fait comme s'il y avait quelqu'un à l'intérieur, on a dit que c'était le curé, et puis quelqu'un qui était pressé voulait prendre sa place. Donc c'est devenu "Abbé Rohr, libérez, cabinet..."
Les Schlofkepp sont à l’arrêt à cause du Covid, mais Nuddel est fier de tout ce qui a été déjà fait.
On a réussi pendant 38 ans à faire rire le public. On devrait se faire rembourser par la Sécurité Sociale parce que c'est une thérapie du rire.
Les Schlofkepp n’ont qu’une hâte. Pouvoir remonter sur scène.