A Bitche, le projet de gendarmerie toujours en suspens
En visite auprès de l'actuelle gendarmerie de Bitche, le Préfet de la Moselle est venu faire l'état des lieux d'un projet de longue date, mais toujours inabouti.
Il y a maintenant presque 14 ans, en 2006, naissaient les premières discussions autour d'une nouvelle gendarmerie du côté de Bitche. L'année 2018 avait marqué l'espérance d'un début des travaux pour ce projet de longue date, évalué à 4,4 millions d'euros.
Mais depuis, toujours rien. Les 21 gendarmes de Lemberg, Bitche et Volmunster, sont toujours regroupés dans les locaux situés Quai Edouard Branly. En visite ce mercredi matin, Laurent Touvet a évoqué un dossier "enlisé" :
Son N°1 - A Bitche, le projet de gendarmerie toujours en suspens
Il y a eu plusieurs hésitations sur la formule juridique à retenir et il y a des discussions, avec un partenaire qui pourrait être maître d’ouvrage. Des discussions un peu compliquées, sur des questions financières. Surtout que pour une gendarmerie, les conditions de sécurité peuvent évoluer dans le temps, en terme de protection physique, électronique. Il est apparu que le dossier pouvait être un peu plus cher que ce qu’on l’imaginait au départ et les discussions sont un peu compliquées pour savoir qui va payer ce supplément.
"Les conditions de travail ont évolué"
A quelques kilomètres, le terrain de construction, situé en face de l'Espace René Cassin, est toujours vide. Pour autant, Laurent Touvet l'assure : Il y aura bien une nouvelle gendarmerie à Bitche.
Elle accueillera la Brigade de Bitche. Et elle est essentielle afin d’améliorer la qualité de travail des gendarmes dont les locaux actuels ne sont plus adaptés.
Son N°2 - A Bitche, le projet de gendarmerie toujours en suspens
C’est un bâtiment qui a une quarantaine d’années et qui a été conçu pour des effectifs moins nombreux. Il y a un couloir très étroit, les pièces se commandent toutes, il n’y a pas toujours les conditions de discrétion. On entend quand on parle d’un bureau à l’autre. Ce n’est pas un bâtiment insalubre, mais les conditions de travail ont évolué et ça n’est pas aussi pratique qu’il le faudrait pour les gendarmes.
Désormais, reste à savoir quand la première pierre pourra être posée.