A Sarreguemines, le forain Grégory Kiener travaille comme
il peut
Les fêtes foraines à l'arrêt depuis plusieurs mois, Grégory Kiener voit son activité au ralenti. Le Sarregueminois a dû laisser ses 3 attractions en stand-by, mais heureusement, depuis quelques jours, on lui laisse l'opportunité d'en proposer une au centre-ville.
Son N°1 - A Sarreguemines, le forain Grégory Kiener travaille comme il peut
Les manèges à titre isolé dans les centres-villes ont le droit de fonctionner pendant cette crise sanitaire avec un protocole à respecter qui est facile à mettre en place. La sous-préfecture, en accord avec la mairie, a proposé de m'installer, ça c'est fait la semaine dernière. On est ouvert tous les jours de 14h à 18h30. Ca donne aussi un coup de pouce au centre-ville, les familles et les enfants sont contents de nous voir.
Être à la maison à ne rien faire, ce n'est pas pour Grégory Kiener. Il a pu également installer un stand de confiserie près du magasin Action.
Son N°2 - A Sarreguemines, le forain Grégory Kiener travaille comme il peut
Je suis bien content d'avoir trouvé un propriétaire qui veut nous laisser travailler, je le remercie, ainsi que la ville pour les formalités d'ouverture. On peut donc travailler depuis le 5 février dans la rue des Ormes à Sarreguemines. Ca nous donne un bon coup de pouce pour bosser, on peut aussi rester en contact avec les clients qui sont contents de venir chercher leurs confiseries.
Même s'il peut maintenir deux petites activités, cela ne suffit pas pour répondre aux différents coûts qu'il doit supporter. Les aides de l'Etat qu'il perçoit sont à peine suffisantes.
Son N°3 - A Sarreguemines, le forain Grégory Kiener travaille comme il peut
Ce n'est pas toujours évident parce que les démarches sont compliquées à faire, il faut toujours attendre un mois parce que c'est basé sur le chiffre d'affaires. Ca couvre seulement les frais fixes, c'est-à-dire les assurances qui courent, les crédits qui tournent. C'est assez dur, cette période est compliquée pour tout le monde, y compris pour nous.
Grégory espère entrevoir le bout du tunnel d'ici quelques semaines.
Son N°4 - A Sarreguemines, le forain Grégory Kiener travaille comme il peut
On espère bien la reprise des fêtes foraines, des plus petites comme des plus grandes, courant du mois de juin. C'est important parce qu'on en a besoin, c'est notre vie, notre gagne-pain et notre façon d'exister.
En attendant, on le rappelle, Grégory Kiener attend les plus petits pour un tour en manège en zone piétonne mais aussi rue des Ormes avec les plus grands pour ses gourmandises.