Français, Luxembourgeois et Belges réunis à Sarreguemines pour se réinsérer dans le monde du travail
Le projet européen Kréavert 2018-2021 arrive au bout et ses bénéficiaires ont réalisé il y a peu de temps leur 7ème formation
Ils ont tous un point commun : ils veulent se réinsérer et trouver un emploi. Qu’ils soenit Français, Allemands, Luxembourgeois ou Belges, peu importe. La semaine dernière, ils ont découvert la technique du bois cordé à Sarreguemines.
Son N°1 - Français, Luxembourgeois et Belges réunis à Sarreguemines pour se réinsérer dans le monde du travail
Sur le chantier c’est la bonne humeur avec 9 bénéficiaires de différentes nationalités. Et chacun est là pour apprendre comme Vincent, 38 ans, venu de Belgique.
C'est une formation assez chouette parce qu'on est capable de se mettre au boulot relativement vite après une petite demi-heure d'explications. On peut donc se mettre directement à la tâche.
Une technique très ancienne avec l’utilisation de bois mort comme nous l’explique le formateur Marc Kremer.
Ici en l'occurence, c'est 40cm la largeur du mur, donc on met deux boudins aux deux extremités de là où on va poser les petits bouts de bois. On va y intégrer à l'intérieur de la sciure à laquelle on aura ajouté une bonne portion de chaux, ce qui va écarter les insectes.
Pour ces personnes qui recherchent du travail, c’est une façon d’enrichir leurs connaissances. Valérie Raymond, est la responsable du projet Kreavert pour le CCAS de Sarreguemines.
Il y a eu des stages transfrontaliers pour nos bénéficiaires. Il y a eu un atelier apiculture, une formation bois-terre-paille au Luxembourg, l'apprentissage de la traction animale...
Mais ce projet c’est aussi du lien social et découvrir d’autres cultures.
C'est rencontrer d'autres personnes qui font la même chose que nous au final mais dans d'autres pays, on a déjà un point commun. C'est chouette aussi de laisser des petites traces, nous on va laisser une petite trace ici en France, peut-être que la prochaine fois ce sont les Français qui laisseront une trace chez nous.
En 3 jours, les 4 Belges, 3 Luxembourgeois et 2 Français ont construit un abri de jardin pour le jardin du partage du CCAS mais ont aussi bâti une belle amitié entre eux.