Du Parc Sainte-Croix à la Bulgarie :
8 vautours relâchés dans la nature
Direction la Bulgarie pour un vautour fauve du Parc Sainte-Croix à Rhodes
Avec 7 autres vautours d’autres parcs, il va repeupler les espèces charognardes qui étaient en voie de disparition en Europe de l’Est.
Son N°1 - Du Parc Sainte-Croix à la Bulgarie : 8 vautours relâchés dans la nature
Les 8 vautours se sont retrouvés ensemble au Parc Sainte-Croix avant leur départ ce mercredi. Première étape : vérifier leur état de santé.
Donc là, nous sommes en train de peser l'animal avant de le sortir de sa caisse pour pouvoir réaliser le contôle de son identification, faire un check-up sur son état de santé, est-ce qu'au niveau de l'embonpoint on est bon ? Est-ce qu'au niveau des ailes tout va bien ? Est-ce qu'au niveau des yeux tout va bien ? Mais aussi au niveau des pattes...
Pour Anthony Kohler, le directeur zoologique, le check-up est ok pour ces vautours qui n’ont que quelques mois. Mais ces rapaces ne connaissent ni la Bulgarie, ni la vie sauvage.
Pour ce faire, on va les mettre dans des volières d'acclimatation, dans ces volières d'acclimatation ils vont finir de bien apprendre à se connaître, de bien tisser des liens forts les uns avec les autres, et à un moment donné, on va ouvrir les volières pour leur permettre de retourner dans la nature. Sauf que l'on va continuer à mettre de la nourriture dans ces volières.
Ensuite, ils arriveront à voler de leurs propres ailes, sans besoin de l’aide humaine. Mais pourquoi les envoyer en Bulgarie ?
A travers ce programme, c'est de donner un coup de pouce supplémentaire pour remettre en route tout simplement des services écosystémiques, et le vautour fournit un service incroyable qui est l'équarissage gratuit. En gros, il y a un animal qui meurt, les vautours vont venir le manger, et en fait, il ne restera plus rien. On a donc un service naturel.
En effet, des pratiques très discutables se faisaient dans ce pays.
On a encore des politiques d'empoisonnement pour lutter contre des animaux qui les dérangent comme des prédateurs. Et forcément, les vautours étaient des victimes collatérales de ce type de politique. Bien entendu, tout le travail des associations va permettre de changer ces mentalités.
Aujourd’hui, le terrain est propice à ce projet. Ce n’est pas la première fois que le parc Sainte-Croix envoie un vautour dans un programme de réintroduction. La dernière fois c’était en 2012 et pour la même destination.