Le département de la Moselle veut aménager 300 logements pour un accueil digne et pérenne des Ukrainiens
Le département de Moselle se mobilise pour l'Ukraine.
Son N°1 - Le département de la Moselle veut aménager 300 logements pour un accueil digne et pérenne des Ukrainiens
Elisabeth Haag, vice-présidente du conseil départemental de Moselle, depuis peu en charge des questions de logement concernant les déplacés ukrainiens.
Cette fonction est toute nouvelle, pourquoi a-t-elle été créée ? Quel est votre rôle exactement ?
Le président du conseil départemental de la Moselle, Patrick Weiten a rapidement affirmé la solidarité di conseil départemental face aux déplacés ukrainiens. Nous avons dans un premier temps débloqué une subvention de 100 000€ que nous avons reversé à la Croix-Rouge. Nous devons naturellement au niveau du département contribuer à l’accueil dans la durée de ces personnes. Pour cela il a nommé ma collègue Brigitte Schneider qui elle porte le dossier Ukraine et je l’accompagne pour toutes les questions de logement.
Après ça, le président Weiten a demandé à notre organisme départemental Moselis de trouver dans un premier temps 300 logement répartis sur tout le territoire de la Moselle afin de ne pas concentrer les déplacés sur un seul territoire.
L’accueil des exilés ukrainiens s’organise et vous faites donc partie de la gestion de tout ça. Comment est la situation actuelle ? Avez-vous suffisamment de logements ?
Pour l’instant c’est un premier jet de 300 logements. Sur ces 300 logements, une cinquantaine sont déjà identifiés pour accueillir décemment les déplacés et cela toujours en lien avec la préfecture. Sur ces 50 logements une vingtaine sont déjà fléchés : sont disponibles ou en train de l’être. Il faut savoir que tous ces logements sont actuellement vides donc il faut les meubler et les équiper. Nous travaillons, pour ça, avec l’association AMLI (association pour le mieux-être et le logement des isolés) qui possède les clés et qui accompagnera les familles dans les premières démarches (faire les ouvertures de compteur, les assurances…). A cause du problème de la langue, ces associations les accompagnent.
Y en a-t-il également en Moselle-Est ?
Ce sont des logements qui doivent être pérennes. Pour l’hébergement il y a 3 étapes importantes : l’hébergement immédiat, quand les personnes arrivent et qu’il faut les loger tout de suite. Et ça c’est l’association Est accompagnement qui s’en charge et cela en faisant le 115. Ensuite on a les hébergements à moyen terme comme l’hébergement dans le couvent de Saint-Jean de Bassel ou à l’Afpa de Saint-Avold. Ils sont pour quelques semaines avant de trouver vraiment el logement adéquat. Et puis il y a les logements pérennes et ça ce sont les bailleurs sociaux.
On s’attend à accueillir partout où Moselis aura des logements disponibles en ce moment. Je sais qu’on en a actuellement sur le territoire de Metz, Thionville, Yutz… qui sont prêts. Pour la Moselle-Est je ne pourrais pas vous dire.
Le nombre de réfugiés continue à augmenter, est-ce qu’on aura encore de la place pour les accueillir dignement ?
D’après la dernière réunion que nous avons eu avec la préfecture, il y aurait une accalmie dans les arrivées. Pour l’instant, on ne peut pas dire qu’il y a une augmentation des déplacés ukrainiens qui arrivent mais c’est au jour le jour. Personne ne peut dire actuellement combien de personnes vont arriver. On aura de la place pour les accueillir dignement et de toute façon l’Etat prend aussi ce logement en charge.