Hambach : Le site d’Inéos est confronté une nouvelle fois à la colère des salariés
Ce vendredi matin, un appel au débrayage a été lancé par les délégués syndicaux de la CGT INEOS Automotives qui réclament un complément de salaire et l’accès à la prime de partage de la valeur. Une centaine de personnes étaient attendues aujourd’hui à Hambach sur les 1045 salariés de l’entreprise.
Thomas Di Francesco, délégué syndical et secrétaire du syndicat CGT INEOS Automotives, déplore un flou sur l’évolution des salaires, malgré une première augmentation au cours de l’année.
Son N°1 - Le site d’Inéos est confronté une nouvelle fois à la colère des salariés
La colère est là depuis le début de l’année c’est clair. Heureusement que les esprits se sont calmés avec l’augmentation d’environ 5% qu’on a eu. A la fin de l’année, le coût de la vie augmente encore et du coup les salariés nous ont sollicité. On est parti que sur cette demande-là, en tout cas que la direction nous reçoive en réunion. Ils ne nous ont pas répondu et un mois après ils nous répondent par courrier en nous disant qu’ils verront ça en 2023 au premier trimestre. Pour nous la revendication portait sur 2022 donc avec les salariés on a décidé de faire un appel à la grève.
Sébastien Fafournoux, délégué syndical de la CGT chez HAE était aussi présent lors du débrayage. Cette entreprise partenaire de Smart depuis de longue années n’a pas été retenue pour les nouveaux projets d’INEOS. Ce changement pourrait entrainer le départ d’une centaine de salariés.
Son N°2 - Le site d’Inéos est confronté une nouvelle fois à la colère des salariés
Nous on a les mêmes préoccupations, le panier moyen il est cher pour tout le monde, le carburant il est cher pour tout le monde. Nos revendications c’est surtout d’assurer un plan social correct de sortie. C’est pour ça qu’on était en lutte au printemps, assez médiatisé pendant plus de 7 semaines, pour négocier un plan de départ pour tous les salariés qui ne seront pas appelés par INEOS dans le cadre de la charte de mobilité.
Une mobilisation qui doit se poursuivre désormais tous les prochains samedis de l’année, jusqu’à ce qu’un accord soit trouvé.