Spicheren : Les artisans locaux mis à l'honneur lors du salon ''Art et nature''
A Spicheren, les artisans locaux étaient à l’honneur en ce lundi de Pâques. Depuis plus de 30 ans, l’association Connaître et protéger la nature – Les faucons, met en avant les talents de Spicheren et au-delà. L’édition d’hier a une nouvelle fois attiré beaucoup de public.
Son N°1 - Les artisans locaux mis à l'honneur lors du salon ''Art et nature''
Le salon « Art et nature » ne date pas d’hier. Patricia Tonnelier, en charge des animations à l’association CPN - Les Faucons, le confirme.
Cet événement est né en 1989. A l’époque, dans notre association, on a un facteur qui travaille sur le village et qui a la possibilité de rentrer dans les maisons des gens et il découvre que pour leurs propres loisirs, pour les amis, pour la famille, il y a plein d’artistes et d’artisans qui font des trucs extraordinaires mais personne ne le sait.
Au départ, l’idée était de mettre en avant les talents locaux. Aujourd’hui c’est toujours un peu ça même si ça s’est beaucoup agrandi et professionnalisé.
Parmi la cinquantaine de stands, il y avait une locale : Janine Faller avec ses savons et aussi...
Des bougies à base de cire végétale, on choisit les parfums sans toxicité et puis le but c’est de faire des jolies choses donc j’ai des potes qui viennent d’une potière locale, et d’autres pots en béton qui sont faits aussi par un artisan local.
Juste en face, Carole Frank, de Béning-lès-Saint-Avold est en train de filer de la laine d’alpaga à côté de son stand qui propose notamment bonnets et chaussettes.
Les alpagas on les fait tondre une fois par an donc je file la laine, mon mari la carde et ensuite elle est lavée à l’eau de pluie et au savon bio, ensuite elle sèche au soleil. Et après elle est mise en pelote et ensuite je peux la travailler : tricoter ou crocheter.
Montrer son savoir-faire et se faire connaître : c’est l’objectif de ce salon. Et c’est justement ce qu’est venu chercher Maxime Grevin, un habitant de Spicheren qui a lancé son affaire récemment.
Je suis artisan luthier, fabriquant de guitares. Ça fait un an que je suis en micro-entreprise et 3 ans que j’ai commencé la lutherie. Là je suis en train de travailler sur une ancienne guitare des années 70, je suis en train de refaire des boutons de mécanique pour celle-ci qui, quand je l’ai achetée, n’en avait plus. J’ai refait l’électronique, refait briller le vernis, remis en valeur la guitare de sorte qu’elle puisse rejouer encore une fois.
A Spicheren, le salon met en avant de nouvelles personnes à chaque fois. Avec tous les savoir-faire locaux les organisateurs avouent qu’ils pourraient accueillir facilement le double d’exposants tous les ans.