''Je veux que mon fils soit heureux de ce qu'il fait''
Aujourd'hui c'est la fête des pères ! Parmi les pères qui s’investissent derrière leurs enfants, Calogero Formica, de Théding, a accepté de répondre à nos questions. Le père de Lissandro, vainqueur de l’Eurovision Junior, revient avec nous sur cette année chargée et son rôle auprès de son fils.
Son N°1 - ''Je veux que mon fils soit heureux de ce qu'il fait''
Faire passer son enfant avant le reste
Pour pouvoir suivre Lissandro, la première chose que j’ai fait c’est que j’ai arrêté de travailler pendant un an, puisqu’il fallait vraiment être présent avec lui. J’ai pu le faire et le suivre et ce qui est beau c’est qu’à travers son histoire, on a écrit la nôtre, avec sa maman et moi.
Premier supporter de son fils, Calogero Formica a mis sa vie sur pause pendant un an. Un moyen pour lui d’accompagner son unique fils, Lissandro mais aussi de renforcer leurs liens.
Je voulais qu’il voit l’importance d’avoir une complicité tous les deux, qu'il garde ça pour plus tard. Ce qui était important pour moi aussi c’était qu’il garde la tête sur les épaules parce qu’il a vécu des choses qui sont juste magique, mais ce n’est pas la vraie vie. Je voulais absolument qu’il reste le plus simple et le plus humble possible. Parce que si je suis là, c’est pour protéger mon fils, pour l’accompagner du mieux possible, lui transmettre le maximum de choses. Cette année nous a vraiment rapprochée tous les deux. On était déjà très proche mais c’est vrai que de passer des heures dans le train à faire des allers-retours à Paris, on a pu parler de football, de musique, de vacances. C’était génial !
Soutien inconditionnel
Une aventure entre inquiétude et fierté pour Calogero. Mais qui ne change pas son objectif depuis qu’il est père : donner un soutien inconditionnel à Lissandro pour qu’il réalise ses rêves.
Je pense que ce serait un aboutissement pour toute ma famille. Parce que mon grand-père est venu ici pour travailler à la mine, mon père est venu ici pour travailler à l’usine, ils étaient là pour effectivement, vivre mieux que ce qu’ils vivaient en Italie. On a eu la chance d’avoir une éducation, d’aller à l’école mais on ne fait pas forcément ce qu’on voulait faire. Mes frères avec leurs enfants c’est pareil. On leur donne les moyens pour que demain nos enfants puissent se dire : waw, je fais ce que j’aime ! Et je serai le plus heureux du monde, le jour où je serai sur mon canapé, bien vieux et me dire : mon fils a réussi ce qu’il voulait et peu importe ce qu’il fait, je veux qu’il soit heureux de ce qu’il fait !