Oleg, Ukrainien de 32 ans, montre son attachement à Sarreguemines dans une vidéo
Ces derniers jours, une vidéo circule énormément sur les réseaux sociaux : celle tournée dans les rues de Sarreguemines par un Ukrainien. Pendant 2 minutes 31, Oleg, 32 ans filme les coins et recoins de la ville où il habite depuis le mois d’octobre. Nous avons rencontré l’auteur de la vidéo.
Son N°1 - Oleg, Ukrainien de 32 ans, montre son attachement à Sarreguemines dans une vidéo
En mars 2022, quelques jours après le début de la guerre en Ukraine, Oleg est arrivé à Petit-Réderching avec sa famille.
Je suis là avec ma femme, elle s’appelle Veronika, et avec deux enfants. Ma fille aînée a 8 ans, et ma plus jeune fille elle est née en France à Sarreguemines, à l’hôpital Robert Pax, elle a 1 an.
C’est chez des habitants qu’ils ont d’abord trouvé refuge.
Les plus gentils gens dans le monde, à mon avis. Il s’appelle Régis et elle s’appelle Nadine. Grâce à la famille on a commencé à s’intégrer tout de suite.
Malgré les difficultés, la famille ukrainienne s’est très vite sentie à sa place. Oleg a appris le français et travaille à Keskastel chez Simea. Il a également appris à tourner et monter des vidéos sur internet et a décidé de prendre Sarreguemines comme décor.
J’ai appris quelque chose et j’ai voulu montrer ce que j’ai appris. J’ai décidé, si j’habite à Sarreguemines qui est pour moi une très belle ville, pourquoi pas faire une vidéo pour expliquer, exprimer comme je vois cette ville.
Oleg a été choqué et très heureux du succès de sa vidéo. Pour lui, c’était une façon de rendre hommage à Sarreguemines et à tous ceux qui l’ont accueilli depuis plus d’un an. S’il n’oublie pas sa famille restée à Odessa, il essaye de se concentrer sur sa vie ici, en Moselle.
On ne peut pas prévoir beaucoup… Donc maintenant on est en France et on va essayer de s’intégrer, on va apprendre la langue, vivre comme d’habitude. Avec des difficultés mais c’est normal. Qu’est-ce que ce sera demain ? On verra.
Par la suite, Oleg pourrait bien sortir une nouvelle vidéo. En attendant, on profite de celle-là.