CASC : Le poste de président fait débat entre Roland Roth et Marc Zingraff, le conseil communautaire se divise
Roland Roth et Marc Zingraff ne sont plus sur la même longueur d’onde à la Communauté d’Agglomération de Sarreguemines. La séance du conseil communautaire a été écourtée après le départ de 19 élus ce jeudi soir. En cause, la décision du président actuel, Roland Roth, de ne pas alterner la présidence avec son premier vice-président Marc Zingraff.
Son N°2 - Le poste de président fait débat entre Roland Roth et Marc Zingraff, le conseil communautaire se divise
Le poste de président de la CASC fait débat. Lors des élections en 2020, une alternance entre le maire de Blies-Guersviller et celui de Sarreguemines était évoqué à mi-mandat. Trois ans plus tard, Roland Roth souhaite garder son poste pour des raisons de stabilité, notamment économique avec l’arrivée de Holosolis.
Alors, ce travail a été fait aujourd'hui. Ce que l'on me demande, c'est d'abandonner tout ça. Pour quelle raison doit-on inverser les rôles ?
Pour Marc Zingraff, une parole doit être respectée et une inversion des rôles ne pénaliserait pas les projets.
Les responsables des projets nous connaissent, et pour peu que tout soit fait, pour que les choses soient réellement partagées, et bien, il n'y a pas de rupture dans le suivi des choses. C'est justement la complémentarité qui est visée, c'est un esprit d'équipe qu'il faut avoir, et dans cette équipe, il faut honorer cette parole.
Les élus des communes environnantes ont pris la parole. Pour Philippe Legato, maire d'Ippling, il n’y a pas de raison de changer.
Monsieur Roth est un président qui a fait du très bon travail avec son équipe, il est donc tout à fait normal que je soutienne Monsieur Roth. Il ne faut pas oublier que Monsieur Roth, à ce jour, à ramener des emplois sur notre territoire, des emplois qui auraient certainement manqué et qui auraient fait défaut à toute notre population.
De son côté, Gérard Bergantz, premier adjoint à la mairie de Sarralbe, soutient le maire de Sarreguemines.
L'élection de Monsieur Roth il y a 3 ans s'est basée sur ce deal, c'est-à-dire ce changement de président à mi-mandat. Visiblement, cet engagement ne tient pas. On a beaucoup parlé de morale, de parole donnée, je crois que la parole se respecte, et quelque part, pour qu'une politique soit transparente, saine et efficiente.
Les prochaines semaines s’annoncent donc tendues, si aucun accord n’est trouvé entre les deux parties.