Sarreguemines : Des habitants de la rue Pauline se mobilisent contre un projet d'antenne 5G
A Sarreguemines, un collectif s’est créé contre le projet d’implantation d’une antenne 5G. Vendredi soir, une cinquantaine de personnes se sont mobilisées sur le parvis de la mairie. Le maire, Marc Zingraff, est venu à leur rencontre.
Son N°1 - Des habitants de la rue Pauline se mobilisent contre un projet d'antenne 5G
C’est contre un projet de l’opérateur Free pour couvrir le centre-ville de Sarreguemines que les manifestants se sont réunis. Certains sont des habitants inquiets, d’autres sont opposés à la 5G en général. David est à l’origine du rassemblement.
J’habite rue Pauline, à 50m du projet d’implantation de l’antenne.
Avec son épouse, il a découvert un peu par hasard qu’une antenne 5G de 18m de haut allait s’implanter derrière sa maison. Après le choc, ils ont décidé de réagir par peur des effets sur leur santé.
La 5G, ce qu’ils nous proposent, c’est 61 volt/mètre c’est une aberration, on est dans un micro-onde. Nous, on est déjà personnellement électrosensibles, on subit déjà les antennes présentes sur Sarreguemines, on a des insomnies, on a des journées où on est dépressif, ça agit sur l’humeur…
Le couple craint également que sa maison ne perde de la valeur. Pour empêcher ça, les deux Sarregueminois ont fait circuler une pétition dans le voisinage et sur internet. Aujourd’hui, c’est le maire, Marc Zingraff, qu’ils ont essayé de convaincre. Sur place à la mobilisation, il a ensuite reçu une délégation en mairie.
- Aujourd’hui, la réglementation M. le maire, elle dit : « 100m des habitations ». Là, on n’y est pas.
- Tout va être mesuré, et je peux vous assurer que la proposition, si elle ne respecte pas les distances dont vous parlez, et bien, elle sera refusée.
Après la discussion, le maire a admis la complexité du débat sur la 5G, qui est un combat national, "qui ne se règle pas à Sarreguemines". Il a indiqué qu’il étudierait les propositions d’autres emplacements du collectif.
Nous allons regarder les suggestions qui ont été émises, en tenant compte, bien sûr également de tous les autres citoyens qui ne se sont pas manifestés aujourd’hui puisque la mairie c’est la mairie de tout le monde.
Si le projet devait se faire, la famille est prête à aller jusqu’au tribunal administratif avec l’association CCARRA (Coordination citoyenne antenne relais Rhône-Alpes et nationale).