Sarreguemines : Le service d’urologie de l’hôpital Robert Pax fait partie des meilleurs de France
Le palmarès 2025 des hôpitaux et cliniques publié par Le Point distingue une nouvelle fois le service d’urologie de l’hôpital de Sarreguemines. Il se classe 9e au niveau national pour le traitement des calculs urinaires avec la note de 18,15/20, et 13e pour la chirurgie des testicules de l’adulte, obtenant 16,73/20. On en parlait ce matin avec notre invité dans le Grand Réveil.
Son N°1 - Le service d’urologie de l’hôpital Robert Pax fait partie des meilleurs de France
Dr. Issam Ayzouki - chirurgien urologue et chef de service à l’hôpital Robert Pax
Le palmarès 2025 des hôpitaux et cliniques publiés par Le Point distingue une nouvelle fois le service d'urologie de l'hôpital de Sarguemines. Il progresse encore et se classe 9e au niveau national pour le traitement des calculs urinaires et 13e pour la chirurgie des testicules de l'adulte. C'est un classement qui compte pour vous ?
Oui bien évidemment, c'est une reconnaissance collective du travail de toute l'équipe, médecins, infirmiers, aides-soignants, secrétaires et personnels administratifs. Il vient surtout confirmer notre engagement quotidien pour offrir des soins de qualité et sécurisés à nos patients.
Vous cherchez vraiment la meilleure prise en charge possible pour arriver à des notes et des classements comme celui-ci ?
Non, dans le quotidien on ne cherche pas à être classé nulle part. Notre travail c'est d'assurer la bonne prise en charge optimale pour nos patients. C'est surtout ça notre quotidien.
Aujourd'hui, que traitez-vous le plus dans votre service et combien de patients prenez-vous en charge chaque année ?
On a environ 1527 patients en 2024, 1527 interventions au bloc opératoire en 2024 et environ 1450 jusqu'au mois de décembre cette année. Nous, on prend en charge toutes les pathologies urologiques, qu'elles soient bénignes ou cancéreuses, les troubles urinaires, les calculs, les cancers de la prostate, de la vessie, du rein, les pathologies de l'appareil génital masculin. Voilà notre travail quotidien.
Vous avez vu malheureusement des maladies qui se sont développées très rapidement, qui se présentent de plus en plus ces dernières années ?
Il y a toujours des patients parfois qui viennent un peu en retard de diagnostic, ça peut arriver, mais heureusement c'est un cas qui ne se répète pas souvent. La prise en charge dans la région au niveau du dépistage est tout à fait satisfaisante.
Qu'est-ce que vous pouvez conseiller à nos auditeurs, aux personnes qui nous écoutent pour améliorer la prévention des différentes maladies que vous traitez ?
D'abord, ça dépend de la pathologie. Pour le cancer de la prostate, c'est sûr que notre association française d'urologie conseille le dépistage par le dosage des PSA, une fois par an, à partir de l'âge de 50 ans, et plus tôt, à partir de 40 ans, s'il y a des antécédents familiaux du cancer de la prostate. Pour le cancer de la vessie, chez les fumeurs, notamment ou les gens qui sont en contact avec des produits chimiques, qui présentent une symptomatologie mictionnelle au niveau urinaire, irritative ou des saignements, c'est sûr qu'il faut s'intéresser à consulter, à faire des examens, parfois des examens qui peuvent être simples, comme l'examen d'urine. Il faut s'adresser au médecin généraliste ou au chef spécialiste pour entamer un bilan, parfois des petits bilans au départ ou des bilans plus approfondis. Ça dépend de la situation.
Pour être à ce niveau de prise en charge, vous avez connu des évolutions importantes en termes de prise en charge, d'avancées technologiques ces dernières années ?
Des avancées technologiques, il y en a toujours. Pour ce qui concerne notre hôpital, il s'est équipé depuis plus d'un an d'un robot chirurgical. Récemment, nous nous sommes équipés d'un appareil pour le traitement d'adenomes prostatiques. C'est un traitement mini-invasive qui peut être proposé à certains patients.
Ça aide beaucoup ces avancées technologiques pour être au plus proche du diagnostic et pour soigner plus rapidement et plus efficacement ?
Une fois qu'on a le diagnostic, c'est sûr qu'il faut suivre l'évolution de la médecine. Et nous, dans ce domaine, c'est vrai, on essaye toujours de s'équiper des appareillages modernes pour pouvoir traiter de façon correcte et peut-être sans conséquence le post-opératoire important.
Enfin, en 2019, lors de notre passage dans votre service, vous nous évoquiez la danse des calculs que vous faites faire à vos patients. Qu'est-ce que c'est et est-ce que c'est toujours le cas ?
C'est une petite plaisanterie ! Enfin, une plaisanterie, mais en même temps, ça peut être efficace. C'est des petits calculs qui ne nécessitent pas absolument une intervention pour les extraire. C'était pour dire, prenez une douche chaude et bougez, sautez pour donner plus de chances d'éliminer les calculs, les cailloux, sans intervention.


