Forbach : Pas de séquestration, ni de violences ou viols au domicile du couple allemand selon le Procureur
Aucune séquestration, violence ou viol n’a eu lieu dans le domicile conjugal du couple allemand à Forbach. L’affaire fait grand bruit depuis lundi. Alors qu’une femme de 53 ans avait contacté la police en indiquant ses faits, le Procureur de Sarreguemines, Olivier Glady, vient d’infirmer ses déclarations. La garde à vue du mari a été levée ce mardi soir.
Une femme malade
Dès le départ, les enquêteurs ont pu remarquer des incohérences dans le témoignage de cette Allemande, âgée de 53 ans, ainsi que l'absence de traces de violences apparentes. Les auditions, puis les constatations médicales ont permis de confirmer que la victime présumée n'a pas été maltraitée par son mari.
Son N°1 - Pas de séquestration, ni de violences ou viols au domicile du couple allemand selon le Procureur
Le médecin légiste n'a constaté aucune fracture. Aucune trace gynécologique ne permet de soupçonner l'intervention de rapports sexuels contraints, et même, par ailleurs, consentis.
La femme de 53 ans souffrirait bien par contre, depuis environ 5 ans, d’une maladie invalidante. Il pourrait s’agir d’une pathologie inflammatoire qui l’empêcherait aujourd’hui de se déplacer. Des éléments repérés dans l'appartement indiquent même que l'homme s'occuperait de sa femme puisque le linge est lavé et qu'elle dispose d'une télé, un ordinateur ou encore d'un téléphone. Le mari a indiqué également qu'il effectuait la toilette de son épouse.
L'état de sa femme se serait dégradé il y a quelques mois. Sa perception de la réalité serait faussée. Les poursuites contre son mari sont donc levées.
Son N°2 - Pas de séquestration, ni de violences ou viols au domicile du couple allemand selon le Procureur
L'effroi pénal s'est éloigné pour dévoiler manifestement, d'autant plus, un désarroi social.
En effet, la situation sociale du couple est complexe. Premièrement, les deux n’ont plus de contact avec leurs familles respectives depuis plusieurs années, l’homme n’a plus d’emploi depuis un certain temps, et enfin, ils ne sont pas enregistrés à la CPAM et ne sont pas suivis médicalement.
Son N°3 - Pas de séquestration, ni de violences ou viols au domicile du couple allemand selon le Procureur
Monsieur, expliquant à ce sujet, qu'il craignait, d'une part, le coût engendré par un suivi médical ; il mettait aussi en avant le fait que ni l'un ni l'autre ne sont francophones, il mettait aussi en avant des embarras administratifs pour expliquer l'absence d'immatriculation du couple à sécurité sociale française.
Le Procureur de la République va demander au Département de la Moselle une aide sociale et médicale pour que la situation de ce couple puisse s’arranger. La quinquagénaire est toujours hospitalisée pour le moment. Une expertise psychologique va être réalisée. Elle affirme notamment ne pas être malade et imputerait son mauvais état de santé à son mari.