Sarre-Union : Le parquet, une histoire de famille depuis plusieurs générations chez les Klein
Depuis 1947, la famille Klein fait briller le parquet à Sarre-Union. C’est le grand-père, Chrétien Klein, qui a lancé l’affaire juste après la guerre. Son savoir-faire a vite pris de l’ampleur puisque la société Klein Parquets est installée sur 2 hectares avec 6 bâtiments. Aujourd’hui, c’est son petit-fils Philippe Klein qui en est le gérant, accompagné de 6 salariés.
Son N°1 - Le parquet, une histoire de famille depuis plusieurs générations chez les Klein
J'étais tout le temps en train de scier, de couper, de raboter, de percer un bout de bois. Il me donnait les chutes de bois, ça ne coûtait rien, et c'est comme ça que je me suis fait la main.
Leur savoir-faire est précieux, même unique, et Philippe se souvient du grand succès du parquet dans les années 80.
Dans les années 80 oui, chaque nouvelle construction, on faisait au moins le salon-salle à manger, et les chambres à coucher, on les faisait en parquet.
Aujourd’hui, le stratifié est venu concurrencer le parquet.
C'est devenu un produit haut de gamme, un produit de luxe le parquet en chêne massif. C'est vrai que le parquet est trois fois plus cher que le stratifié. Un stratifié, on le trouvera à 15 ou 20 euros alors que pour un parquet il faut compter 50 euros du m².
Pourtant, le parquet n’a pas dit son dernier mot. Écoresponsable et durable, le produit est aussi plus esthétique.
Oui, c'est vrai que dans les années 80, surtout les anciens menuisiers, ils ne juraient que, par ce qu'ils appelaient le premier choix, c'était du bois uniforme, sans nœud, le fil droit. Aujourd'hui, on est plus dans ce qui rappelle la nature, des bois veinés, qui ont des particularités, des singularités, des nœuds...
Philippe fait du parquet local avec du chêne, du hêtre ou encore du frêne. Et on en retrouve dans divers endroits.
Oui, le dernier beau chantier qu'on a eu, c'était la rénovation du château de La Petite Pierre. Régulièrement, on a eu des églises, autrefois des salles de fêtes, des salles de spectacles, les gens qui dansent, ils veulent un vrai parquet.
Philippe n’a que 56 ans, mais son fils Hugo compte bien devenir la 4ème génération à gérer l’entreprise.
Le bois s'inscrit dans une logique de respect de l'environnement. Je pense que c'est un produit qui grandit dans la nature, fabriqué par la nature, donc c'est une ressource illimitée. Si l'on sait la gérer, l'exploiter, je pense qu'il a plus d'avenir que le carrelage.
Entre l’arrivée du bois à l’atelier et le parquet, il faut un an pour avoir le produit fini. Pour en savoir plus, rendez-vous ce week-end pour leurs portes ouvertes.