Un festival de courts-métrages bientôt organisé à Sarreguemines
Icam Productions et le Rotaract Moselle-Est organisent un festival du court métrage, ça s’appelle Festival des Courts. Les réalisateurs sont invités à envoyer leur film. On en parlait avec notre invité ce matin.
Son N°1 - Un festival de courts-métrages bientôt organisé à Sarreguemines
Thomas Sonnefrand, Responsable de ICAM Productions et co-organisateur du Festival des Courts
Pourquoi avoir décidé de créer ce festival ? C’est quoi le principe ?
Le Festival des Courts c’est un festival de cinéma qu’on organise effectivement avec ICAM Productions et le Rotaract Moselle-Est et l’objectif c’est de promouvoir et pouvoir développer un cinéma court, que ce soit produit ou auto-produit, notamment émergeant dans la région Grand-Est. L’objectif qu’on vise, c’est de se dire qu’on pourrait enfin parler d’un festival de cinéma à Sarreguemines. Ça s’est fait il y a plusieurs années, puis c’est vrai qu’on a eu d’autres évènements mais jamais vraiment un festival de film et donc c’est un peu notre objectif, c’est de se dire qu’on peut être dans cette pleiade de cinéma du Grand-Est et Sarreguemines peut s’imposer en ayant son propre festival.
Quels sont les critères ? Comment fait-on pour participer ?
On a des normes techniques qui nous sont déjà imposées par le cinéma parce que pour la projection dans le cinéma il faut respecter des normes. La plus grosse particularité c’est que le projet soit en lien avec le Grand-Est. Donc que ce soit le réalisateur ou la réalisatrice, un lieu de naissance, ou un tournage ou même un acteur. Ensuite pour les conditions techniques, il faut que ça soit tourné en 25images/seconde, des normes de son. C’est plutôt du domaine technique.
Il n’y a pas de thématique particulière ?
Pour la première édition on a voulu laisser vraiment libre court à toutes les possibilités. Ce n’est pas impossible qu’on switch sur un thème par la suite.
Comment fait-on pour participer ?
Généralement les films sont déjà faits. On travaille sur une plateforme qui s’appelle FilmFreeway qui est une plateforme qui accueille énormément de festivals en tout genre. Les gens viennent candidater via ce lien et via les publications qu’on fait sur les réseaux. A l’heure actuelle, pour donner un ordre d’idée, on est à une centaine de films déjà récupérés depuis un mois et demi donc c’est gratifiant.
Ensuite, vous faites une sélection ?
On fait une sélection à la mi-mars de 8 à 10 films pour un événement de 2 heures. Ce sont des films qui sont pour la plupart d’une grande qualité. On a une première sélection et après une remise de prix.
Il y a différents prix qui seront attribués ?
On a 7 prix. Donc on a des prix classiques, le prix du jury, le prix du public… et on va essayer de mettre en perspective un prix dont on est à l’initiative c’est le prix du patrimoine. Ayant été déjà dans plusieurs festivals du Grand-Est, c’est un prix que je n’ai jamais vu. L’idée c’est de pouvoir attribuer un prix pour le film qui représenterait au mieux la région Grand-Est dans une fiction, un documentaire ou un clip audio.
Après ça, l’idée c’est d’offrir un tremplin aux réalisateurs débutants ?
Je ne dirais pas un tremplin mais plutôt une plateforme pour des réalisateurs qui souhaiteraient professionnaliser leur projet, qui ont déjà réalisé des films et qui n’ont pas forcément eu la chance de les proposer dans d’autres festivals. On leur ouvre les portes.