Porcelette : La boulangerie Eugène, une histoire de famille depuis huit générations


par Laura Vergne
vendredi 22 décembre 2023 à 11:48

La boulangerie Eugène, une histoire de famille  depuis huit générations
Sarah Zelus, dirigeante de la boulangerie Eugène

Dans la boulangerie Eugène à Porcelette, huit générations se sont succédées. Aujourd’hui, mère et fille travaillent ensemble. Elles nous ont accueillies en cette période de rush de Noël. 

Son N°1 - La boulangerie Eugène, une histoire de famille depuis huit générations

L'histoire commence en 1880, lorsque l'arrière-arrière-grand-père de Sarah Zelus fonde une boulangerie au 24 rue Diesen, "c'est pour ça que depuis toujours, on est dedans," la gérante de la boulangerie se souvient : 

Avant, il y avait aussi mes grands-parents qui avaient la boulangerie, donc on allait leur piquer des bonbons toute la journée. Cela donne le goût des bonnes choses, l'envie de bien faire et de travailler en famille. Ma maman quand elle était en pleine activité et que nous, on était petit, elle n'avait pas beaucoup de temps donc nous si on voulait être le plus possible avec elle, il fallait travailler avec elle.

"Elle était toujours avec moi," s'exclame Edith Losson, sa maman, boulangère depuis 46 ans.

Souvent les enfants dans les entreprises comme les nôtres, ils vivent avec nous.

Elle est habillée de son tablier rose et fait 700 pains par jour.

Je suis en train de faire du Panettone, qui est une recette italienne et non alsacienne ou lorraine comme tout le monde le sait. 

À 65 ans, elle n'est pas à la retraite, pour le moment, elle reste avec sa fille. 

Sarah est là, ma fille est là donc je lui donne un coup de main. Sarah a beaucoup travaillé avec moi donc je trouvais ça magnifique parce qu'on était ensemble, on travaille ensemble, on est ensemble. Je pense qu'il y a peu de parents qui peuvent se targuer de passer autant de temps ensemble. C'est une richesse.

Ensemble, dans la transmission de savoirs. 

Il y a forcément des gestes qu'elle a vu faire. Quand bien même elle ne fait pas exactement la même chose, ça vient automatiquement. Même si on n'apprend pas, le fait d'avoir vu faire, plusieurs fois, on s'accapare les gestes. C'est un métier de passion, mais maintenant, j'aimerais me retirer quand même. 

Edith Losson aimerait se retirer bientôt pour laisser la boulangerie dans les mains de sa fille. 


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