Sarreguemines : Les lycéens célèbrent les 100 jours avant le bac avec le Père Cent
À Sarreguemines, des centaines d'élèves de terminale ont envahi les rues pour célébrer les 100 jours avant le baccalauréat. Entre confettis, farine et musique, le "Père Cent" a offert un moment de décompression bienvenu à ces futurs bacheliers, confrontés aux défis de Parcoursup et à l'approche des examens.
Dans les rues de Sarreguemines, une ambiance festive règne ce mercredi 20 mars alors que des centaines d'élèves de terminale des lycées Jean de Pange, Henri Nominé et Simon Lazard se sont rassemblés pour célébrer les 100 jours restants avant le baccalauréat. Cette tradition, surnommée le "Père Cent", offre aux futurs bacheliers l'occasion de relâcher la pression avant les révisions intensives qui les attendent.
''On va danser, on va faire la fête, on va en profiter de cette journée'', s'exclame Thomas, le visage enfariné, il décrit l'atmosphère joyeuse qui règne parmi les participants.
Dans 100 jours, c'est le bac, donc il faut en profiter. Parce qu'après, on rentre dans la vraie vie, donc voilà, c'est un moment où il faut s'amuser.
''A l'entrée du lycée on attend plus le Père Cent que le bac''
Des élèves comme Elena et Lola, déguisées en Mario et Peach, sont en tête du cortège.
C'est vraiment l'événement qu'on attend à notre entrée au lycée. On n'attend pas le bac, on attend plus le Père Cent avant le bac.
Au cœur de l'ambiance, Damian assure l'animation musicale avec son équipement de DJ improvisé. Malgré le poids de son matériel, il partage sa passion pour la musique avec ferveur.
Sans la musique, honnêtement, je ne sais pas ce que je ferai de ma vie. On espère faire kiffer Sarreguemines et les alentours.
Entre stress et incertitudes
Pour ces lycéens, le "Père Cent" revêt une importance particulière alors qu'ils font face à des mois d'angoisse et de stress. Plus de 7700 élèves mosellans s'apprêtent à passer leur baccalauréat en juin prochain, mais ce qui les préoccupe davantage, c'est l'incertitude liée à Parcoursup.
Maintenant, le plus gros problème de notre génération, ce n'est même plus le bac, mais c'est Parcoursup. On a l'impression maintenant que c'est la roulette russe. On ne sait pas où on va atterrir, à tout moment, on va atterrir dans un endroit que l'on n'apprécie pas, et ça, c'est le plus dur.
Les élèves de terminal ont fini cet événement au parc municipal de Sarreguemines.