Stiring-Wendel : 35 salariés risquent de rester sur le carreau chez Asimex
L’avenir s’écrit en pointillés pour les 35 salariés de chez Asimex à Stiring-Wendel. Depuis 2002, la petite entreprise de transport est rattachée au groupe allemand DB Schenker. Elle a en charge le trafic pour les Cuisines Schmidt et Volkswagen. Mais pour combien de temps encore ? Les salariés étaient en grève ce mardi.
Son N°1 - 35 salariés risquent de rester sur le carreau chez Asimex
La fin d’année 2023 s’est mal terminée pour les salariés d’Asimex. Kévin Wurth, exploitant et délégué CSE, était présent.
On a fait notre réunion d'intronisation du nouveau CSE le 5 décembre 2023. Lors de cette réunion, on nous informe de la situation financière catastrophique d'Asimex, et on nous évoque un éventuel projet de fermeture de la société.
Un véritable coup de massue pour eux à l’approche des fêtes.
On nous a demandé de réduire nos coûts, de faire des efforts financiers les derniers mois, mais sans avoir une grosse alerte. Et après, comme on fait partie d'un gros groupe, DB Schenker, on se sent toujours un peu à l'abri, assuré qu'il ne nous arrivera rien.
4 mois plus tard, les 35 salariés sont toujours dans le flou concernant leur avenir. Céline Metz est responsable affrètement et membre du CSE.
C'est que la direction ne nous communique rien. On ne sait pas quand on va fermer, on ne sait pas le mode de licenciement, ce que l'on va avoir, on ne sait rien... Et aujourd'hui, on veut savoir.
Une vingtaine d’entre eux était donc en grève ce mardi pour se faire entendre.
On réclame déjà une date, qu'on sache où l'on va pour planifier peut-être l'après Asimex. Peut-être qu'en faisant du bruit, on peut espérer un revirement de situation, un miracle. L'espoir fait vivre comme on dit.
Kévin Wurth déplore notamment le manque de recherche de solutions.
Asimex n'a pas le droit de développer son activité. On est toujours obligé de demander les accords de DB Schenker Sarrebruck et Metz, pour éviter une concurrence. Financièrement, du coup, on a une mauvaise situation, et on ne nous permet de relever cette situation. On se retrouve pieds et poings liés.
Les salariés peuvent compter notamment sur le syndicat FO qui les accompagne dans leurs démarches.