Sarreguemines : Denis Lieb, candidat 57-Le Parti des Mosellans aux élections législatives anticipées 2024
Denis Lieb est candidat aux élections législatives anticipées dans la circonscription de Sarreguemines. La politique, il connait. Il était conseiller départemental du Bas-Rhin entre 1998 et 2011 et déjà candidat aux législatives, en 2012, pour le parti Unser Land à Saverne, où il avait obtenu 9.6%. Aujourd’hui, l’homme de 56 ans représente 57-Le Parti des Mosellans. Il est l’un des membres fondateurs. La rédaction l’a reçu pour parler de sa candidature. La première question : qui êtes-vous ?
Son N°1 - Denis Lieb, candidat 57-Le Parti des Mosellans aux élections législatives anticipées 2024
Je suis un Sarregueminois d'adoption, je viens d'Alsace-Bossue [NDLR : Oermingen], et je suis professeur de Sciences Économique et Sociale au lycée à Sarre-Union.
Quelle est votre priorité si vous avez un siège à l'Assemblée Nationale ?
Nous sommes des régionalistes, nous misons sur le local. Je prends un exemple très simple : aujourd'hui, ce pays a beaucoup de problèmes financiers. D'habitude, on réduit les dépenses et on augmente les impôts, nous nous sommes pour une réorganisation du pays. Les maires, les conseillers départementaux et régionaux sont les plus aptes à gérer ce pays, donc laissons gérer ceux qui savent faire et ceux qui sont proches du citoyen.
Autre dossier, la santé qui vous tient à cœur...
Oui, parce que je vis au quotidien le manque de médecins, le manque d'ophtalmo... Concrètement, j'avais besoin d'un dermato pour mon fils, je ne sais pas combien de dermatologues j'ai dû démarcher. "Est-ce que vous êtes patient chez nous ? Non. Dans ce cas-là, allez voir ailleurs." C'est absolument scandaleux, et ce n'est pas comme ça que j'imagine la France du XXIème siècle.
Et le pouvoir d'achat...
Alors, le pouvoir d'achat, lorsque l'agriculteur vend sa récolte ou ses animaux, il pleure, à l'autre extrêmité, le consommateur va au supermarché, il pleure. Moi, je me dis qu'il y a un problème quelque part, et le problème ce sont les intermédiaires qui, à mon avis, profitent de leur situation de quasi-monopole pour s'enrichir, et donc, il y a une vraie politique à mettre en oeuvre pour réduire le poids des intermédiaires, et puis, s'ils exagèrent, réviser les conditions dans lesquelles ils fonctionnent.
Enfin, quelques mots pour les habitants de votre circonscription
Je leur dis de bien réfléchir, informez-vous avant d'aller voter. Le pire, ce serait de se réveiller le 8 juillet au matin, avec la perspective d'avoir Jordan Bardella ou Jean-Luc Mélenchon comme Premier ministre.