Sarre-Union : Une maison de santé pluridisciplinaire et une nouvelle gendarmerie dans les mois à venir
De nombreux projets doivent voir le jour en 2025 à Sarre-Union. On évoque tout ça avec le maire Marc Séné.
Son N°1 - Une maison de santé pluridisciplinaire et une nouvelle gendarmerie dans les mois à venir
Marc Séné, maire de Sarre-Union et président de la Communauté de communes de Sarre-Union.
Qu’est-ce qu’on retiendra, en quelques mots déjà, de 2024 ?
Ce qu’on peut retenir de 2024 sur les opérations que nous avons achevées c’est la route de Schopperten qui était un gros projet puisqu’il a coûté près de 800 000€ donc c’était vraiment une grosse grosse rénovation.
Nous avons installé un certain nombre de bornes électriques sur l’ensemble du ban communal et nous avons aussi réalisé en partenariat avec le tribunal judiciaire de Saverne un logement d’éviction. Et un logement d’éviction permet en fait dans le cadre de violences intrafamiliales d’éloigner le conjoint violent, et de permettre de maintenir au domicile la famille. Donc ça, c’est quelque chose qui nous paraît très intéressant. Nous l’avons évidemment réalisé aussi à Drulingen dans le cadre de la Communauté de communes de l’Alsace Bossue.
Toujours sur Sarre-Union, des projets vont sortir de terre en 2025. On parle d’un pôle médical, de la nouvelle gendarmerie, la première pierre a déjà été posée, ou encore des ateliers municipaux. Qu’est-ce qu’il va arriver en premier là, quelles sont les échéances pour ces différents projets ?
Alors si on part du moins important ou plus important c’est les extensions des locaux de la mairie donc là aussi ça devient nécessaire parce qu’on commence à être un petit peu à l’étroit. Donc la nouvelle gendarmerie de Sarre-Union sort de terre. C’est un dossier que l’on porte depuis 20 ans, et nous avons, avec Alsace Habitat, réussi à nouer un véritable partenariat, mais c’est Alsace Habitat qui construit cette nouvelle gendarmerie, et nous devrions être en capacité de l’inaugurer, soyons optimiste, au printemps 2026 si tout va bien. En tout cas, c’est tout le mal que je nous souhaite. Ensuite les ateliers municipaux, donc on attend les retours puisque l’appel d’offre a été lancé, des entreprises donc ça, ça va démarrer d’ici quelques mois.
Et enfin, un autre projet important que l’on a mis sur les rails mais qu’un certain nombre de communes de notre importance connaisse : c’est un projet de maison de santé pluridisciplinaire, et c’est d’autant plus important parce que dans ce projet maison de santé il y aura également la construction d’un nouveau cabinet de radiologie. C’est le cabinet de radiologie qui exerce aujourd’hui à Sarre-Union mais ce qui est important c’est qu’ils ont obtenu fin novembre l’autorisation d’implanter un scanner et une IRM sur Sarre-Union, donc ça c’est que du bonheur pour l’ensemble de nos concitoyens du territoire, mais aussi évidemment du territoire proche mosellan. Ça évitera un certain nombre de déplacements sur Saverne, Haguenau, Strasbourg. Et puis aussi l’implantation d’un cabinet dentaire donc ça aussi c’est quelque chose d’important dans le cadre évidemment de la redynamisation et surtout de la lutte contre la désertification médicale.
En 2024, vous avez augmenté les taxes communales. Qu’en est-il pour 2025 ?
Non, ce n’est pas prévu. Alors, je vous donne un peu un scoop puisque les commissions du conseil municipal n’ont pas encore été officiellement saisies sur ces problématiques mais normalement on ne devrait pas augmenter en 2025.
Sarre-Union a adhéré en 2021 au dispositif « Petites villes de demain » surtout pour améliorer l’habitat. Où en est-on aujourd’hui ?
Pour être dans le concret, c’est un peu compliqué parce que cela nécessite un certain nombre d’études au préalable, mais nous sommes en train de travailler sur ce qu’on appelle une OPARU : une opération programmée d’amélioration de l’habitat. Nous sommes parallèlement en train de finaliser le site patrimonial remarquable et puis nous poursuivons bien sûr aussi nos travaux sur la révision du plan local d’urbanisme. Ce qui est intéressant sur ces trois dispositifs c’est que tout se fait en même temps. Et alors, ça prend peut-être quelques mois supplémentaires, mais en tout cas ça permettra sans doute d’essayer d’être le plus complet possible.
Vous êtes aussi le président de la communauté de communes, on l’a dit. Vous avez choisi un nouveau dispositif pour aider les commerces en milieu rural. De quoi s’agit-il ?
Alors, c’est le dispositif ACCOR. Nous avions déjà, de par le passé, à l’époque de la communauté de communes du pays de Sarre-Union, puis en 2017 lors de la fusion des deux périmètres de Drulingen et de Sarre-Union ayant donnés naissance à la nouvelle communauté de communes de l’Alsace Bossue nous avions déjà nos propres dispositifs.
Depuis cette année, depuis janvier 2025, nous avons revu ce dispositif et nous avons intégré ce que proposait la région Grand-Est à travers ACCOR, qui est un dispositif qui s’appelle « accompagnement des commerces dans la ruralité », et qui permet à travers ce dispositif et ce partenariat avec la région Grand-Est de doubler les sommes que nous mettions à disposition de nos commerçants lorsqu’ils effectuaient des investissements de rénovation de leurs locaux par exemple, et bien, on est passé de 6 à 12 000 euros puisque dès qu’on est éligible, la région Grand-Est abonde, double en fait la mise donnée par la communauté de communes de l’Alsace Bossue, donc là aussi c’est quelque chose qui peut être intéressant pour tous ceux qui ont des projets sur notre territoire.
Qu’est-ce qu’on retiendra des projets qui ont été réalisés en 2024 avec la communauté de communes ? Et qu’est-ce qui nous attend en 2025 ?
Alors nous avons continué à travailler sur la zone d’activité de Keskastel. Il a fallu réaliser des accès donc ils sont pratiquement terminés. Des accès pour pouvoir commercialiser des lots sur la partie arrière de cette zone.
Nous avons aussi subi dans le cadre malheureusement de ces grosses inondations du 17 mai de l’année dernière, de gros dégâts sur la crèche de Diemeringen, et puis également sur l’ensemble immobilier de la Grange aux paysages à Lorentzen, donc ça nous a pas mal mobilisés, ça a coûté un peu d’argent. Nous avons aussi dû faire face à quelques désordres sur les crèches de Drulingen, de Rauwiller. Tout cela pour vous dire que des réflexions sont en cours. 2025, nous souhaitons engager la construction d’une nouvelle crèche à Diemeringen et nous allons continuer évidemment à travailler sur nos zones d’activités notamment celle de Thal-Drulingen et celle de Sarrewerden, puisque nous enregistrons un certain nombre de réservations d’entreprises, et donc ça c’est plutôt intéressant et nous nous en réjouissons.