Sarreguemines : Le magasin Piranha Pêche et Loisirs déménage, s'agrandit et se diversifie

Le magasin Piranha Pêche et Loisirs a changé de local à Sarreguemines. Connue depuis de nombreuses années dans la rue du Maréchal Foch, la boutique destinée à ce loisir vient de déménager au 6, rue Gutenberg. Une activité toujours en expansion puisque de nouvelles personnes, dont de nombreux jeunes, ont mordu à l’hameçon de la pêche.
Son N°1 - Le magasin Piranha Pêche et Loisirs déménage, s'agrandit et se diversifie
Depuis 2014, Kevin Coupez est à la tête de ce magasin. L’homme de 38 ans, originaire de Waldhouse, s’était formé auprès de son prédécesseur Dominique Redel. La pêche est devenue une passion pour lui, et pour vendre il faut tout connaitre.
Les gens veulent que ce soit le patron qui leur vende une canne. Je pratique toutes les pêches, parce qu'il faut avoir un parcours de pêche, jusqu'à pêche exotique depuis maintenant 4 ans. Je vais en Afrique pêcher les gros poissons, et j'adore ça, ce qui fait que les clients ont confiance.
Face aux différentes pratiques répandues dans le secteur, le magasin doit proposer de larges références et de produits.
Si je dis 10 000, ça ne suffit pas [Rires], c'est énorme ! Un magasin comme ça, le plus embêtant, quand on a fait la comptabilité, quand on fait le bilan annuel, c'est de tout compter quoi. Juste en cannes à pêche, on est à plus de 200 cannes, en moulinet on est à plus de 100, et là, je ne compte pas les cannes déjà montées.
Aujourd’hui, la pêche continue de séduire, peu importe le lieu ou l’âge.
Les cartes de pêche ne font que d'augmenter, et de plus en plus des jeunes. Moi, je crois que je fais autant de cartes jeunes, c'est-à-dire moins de 18 ans, moins de 12 ans aussi, que des adultes. J'ai énormément de clients du pays de Bitche, parce que dans tout le pays de Bitche, il n'y a plus rien alors que pourtant il y a beaucoup d'étangs et de rivières pour pêcher. J'ai aussi énormément d'Allemands. En Allemagne, il y a de très bons magasins de pêche, mais on ne trouve pas des techniques qu'on a chez nous, les produits sont différents.
Feux d'artifices : une activité à succès qui dépasse les frontières
Si Kévin Coupez a déménagé, c’est pour ne plus être locataire, mais propriétaire. Il s’agit également pour lui de gagner de la place et proposer désormais continuellement son autre activité : la vente de feux d’artifices.
Du coup, on va vendre des feux d'artifices toute l'année, on est en train de créer un site pour du click and collect pour nos clients allemands et hollandais, afin qu'ils puissent récupérer leurs marchandises, et on compte évoluer là-dedans. Le jour où ça sera interdit, on agrandira alors le magasin de pêche.
Si le règlement sur les feux d’artifices est strict en France, c’est loin d’être un problème pour le gérant.
Je trouve que les restrictions ne sont pas si mal faites. On vend des produits de moins en moins dangereux, mais les produits sont de plus en plus spectaculaires. Du coup moi, ça me va très bien.
Ce déménagement aura coûté 450 000 euros environ. La boutique propose aussi un service d’armurerie et de nautisme.