Hoste : L'Espace naturel sensible du marais de Valette, prêt à accueillir une nouvelle biodiversité

Le département de la Moselle a entrepris des travaux de renaturation de L’espace Naturel Sensible du marais de Valette à Hoste. Pour inaugurer cet endroit riche en biodiversité, les élevés des écoles du secteur ont été invités pour participer à plusieurs ateliers de sensibilisation.
Son N°1 - L'Espace naturel sensible du marais de Valette, prêt à accueillir une nouvelle biodiversité
Il n’aura fallu que quelques minutes de marche sur ce site pour que les enfants aperçoivent des espèces peu communes.
Si vous regardez, il y a une araignée, là. Au lieu de faire une toile, comme on a l’habitude de voir, elle fait un tunnel, vous remarquez ?
Pour sensibiliser les élèves sur l’importance des zones humides en voie de disparition, plusieurs ateliers ont été organisés comme nous l’indique l’enseignante de l’école de Leyviller, Caroline Diversin.
Toute la journée ils vont tourner sur 4 ateliers, comme celui de géométrie dans la nature, un autre atelier sur la cuisine de plantes sauvages etc.





La Ligue de la Protection des Oiseaux (LPO), dont est membre Alain Le Gall a aussi un stand pour sensibiliser les enfants.
On s’est installé près d’une haie qui a été plantée l’année dernière. On insiste sur le fait qu’il faut qu’on essaye de retrouver des milieux de bocage, perdus lors du développement de l’agriculture intensive. Pour que les oiseaux soient préservés, il faut, avant tout, préserver leur environnement.
Pour protéger et favoriser le développement des espèces locales sur cette zone humide, le Département de la Moselle, dont David Suck est le vice-président, a mené des travaux durant 2 saisons, entre 2024 et 2025.
Le cours d’eau, « l’Altwiesgraben », a été remis dans son lit originel avec sa capacité d’irriguer et de drainer, puisqu’avant, il était poussé complètement en bordure de forêt, et donc, il n’assumait plus ces fonctions.





Grâce à ce cours d’eau, les zones refuge pour les animaux vont pouvoir se redévelopper.
Vous avez un corridor végétal avec les roseaux, un corridor arbustif au travers des saules qui sont des zones refuges, etc. Tout ça a été restauré.
Pour accentuer le développement de cet écosystème, le fauchage sera aussi retardé. Au total, les travaux s’élèvent à 100 000€, subventionnés à hauteur de 80% par l’Agence de l’Eau.