Affaire Christophe Arend : la plainte pour harcèlement classée sans suite
Après plusieurs semaines d'emballement médiatique et d'enquête de police, le procureur de la République de Sarreguemines Jean-Luc Jaeg a finalement décidé de classer la plainte de l'ancienne assistante parlementaire de Christophe Arend sans suite.
Selon le procureur de la République une enquête approfondie a été menée pendant 5 semaines par la police et par une directrice qui s'est chargée de l'affaire à plein temps. Une trentaine de personnes ont été entendues et finalement, aucune preuve n'a été trouvée contre le député de Forbach, au contraire.
Des SMS révélateurs
Les nombreux témoignages recueillis ont montré que l'ancienne assistante parlementaire de Christophe Arend avait une personnalité ambigüe. D'ailleurs, son propre témoignage comportait de nombreuses contradictions et des incohérences. Pendant les 5 semaines, les enquêteurs se sont surtout intéressés à des SMS échangés entre les deux protagonistes. Certains messages envoyés par la plaignante au député peuvent même être interprétés comme étant des avances. Des SMS contenaient d'ailleurs des connotations sexuelles. Par contre, selon le procureur, aucun message n'allait dans l'autre sens.
1 seul témoin visuel
Dans cette affaire, un témoin visuel avait dénoncé les agissements de M. Arend. Mais là aussi, le témoignage serait sujet à questions. A l'époque des faits, il prétend avoir vu des choses mais il n'en a parlé à personne. Il tenait d'ailleurs des propos très négatifs sur la plaignante. Il aurait dit dans des messages que Christophe Arend et la plaignante avaient "une relation ambigüe" et "qu'elle le menait par tous les bouts". Ce témoin à charge était également en concurrence avec la plaignante pour avoir le poste d’assistant parlementaire à temps plein. Sauf que ce poste c'est elle qui l'a finalement obtenu. Pour les enquêteurs, quand le député de La République En Marche lui a annoncé cette nouvelle, il l'aurait menacé de salir sa réputation.
Plainte pour dénonciation calomnieuse
Si cette enquête est à présent bouclée, Jean-Luc Jaeg va maintenant s'attaquer à un autre dossier : celui de la plainte de Christophe Arend contre son ancienne assistante parlementaire pour dénonciation calomnieuse.