Le 26 mars, c'était la journée mondiale consacrée à l’endométriose

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Le 26 mars, c'était la journée mondiale consacrée à l’endométriose

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Épisode du jeudi 30 mars 2023 à 12:20

Le 26 mars, c'était la journée mondiale consacrée à l’endométriose. De quoi s’agit-il exactement ?

 

L’endométriose est une pathologie encore souvent mal diagnostiquée, provoquant de fortes douleurs lors des règles et pouvant être source d’infertilité. Elle se définit par la présence en dehors de la cavité utérine de tissu identique à la muqueuse de l’utérus qui peut se retrouver sur les ovaires, les trompes, les intestins, la vessie, les reins, le diaphragme, le péritoine qui est la membrane qui entoure les organes et tapisse le bassin.

La douleur est souvent épouvantable et peut irradier jusque dans le dos, les jambes et même les épaules. L’endométriose engendre souvent une fatigue chronique, des rapports sexuels douloureux et bien sûr un risque important de stérilité. Au-delà de ça, la femme est souvent mal comprise, pas prise au sérieux, considérée comme particulièrement douillette alors qu’elle souffre le martyre, ce qui peut provoquer un état dépressif. Ici le soutien psychologique est essentiel.

Une femme sur dix serait concernée, la maladie peut débuter dès l’adolescence. Alors, face à de règles particulièrement douloureuses,  il faut absolument consulter un gynécologue et exiger des examens afin de poser rapidement un diagnostic et soigner cette pathologie invalidante qui a des répercussions sur la qualité de vie de la femme avec quelquefois un retentissement important sur la vie de couple, mais aussi professionnelle et sociale.

 

Quels traitements sont proposés ?

Souvent, le gynécologue met en place une pilule contraceptive en continu, mettant les ovaires au repos. De ce fait, la croissance de l’endométriose se trouve diminué.

Parfois, un traitement hormonal visant à créer une ménopause artificielle est mis en place.

D’autres fois, c’est la chirurgie destinée à éliminer le plus de tissu possible afin de soulager la douleur et préserver la fertilité, les lésions inflammatoires empêchant la nidation de l’embryon.

 

Du côté des médecines naturelles ? En plus du traitement médical.

S’agissant d’une maladie auto-immune, on conseille de mettre en place un plan alimentaire hypo-toxique sans produits laitiers et sans gluten. On évitera la charcuterie, les graisses hydrogénées et trans dans les margarines, les pâtisseries industrielles, mais aussi les sodas, les excès de sucre, les produits à base de soja.  On ne dépassera pas une tasse de café par jour, à remplacer plutôt par du thé vert.

 

Attention aussi aux plastiques alimentaires, (sources de dioxine, PCB, phtalates) à l’origine d’une augmentation d’œstrogènes, idem pour le téflon (revêtement antiadhésif des poêles), les insecticides, les pesticides) Privilégier une alimentation biologique.

 

On consommera beaucoup de légumes crucifères (famille des choux) qui permettent de réguler les taux hormonaux en interférant avec les récepteurs des œstrogènes et de ce fait réduisant les symptômes douloureux. On augmentera aussi les aliments riches en béta carotène (pro vitamine A.)

La vitamine E (huiles bio de 1ʳᵉ pression) minimum 3 cuillerées à soupe par jour et gélules de vitamine E en supplémentation. La vitamine E inhibe la croissance des cellules et réduit la toxicité des dioxines, elle possède des propriétés anti-inflammatoires.

DHA et EPA,  Oméga 3 : Poissons gras, huile de foie de morue, huile de noix, de lin, de colza, la mâche, le pourpier, les noix réduiront l’inflammation.

 De suppléments en compléments alimentaires d’huile de bourrache, d’onagre, de pépins de cassis.

 

Pour vous accompagner dans votre démarche de santé, Christiane Barbiche, naturopathe certifiée, vous propose Consultations au cabinet sur Rendez-vous au 06 36 00 92 81.

 

 

 

 

 

 

 


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