Charles Behr : du journal télé du lycée à M6
Vous ne le voyez pas, mais vous regardez sûrement ses reportages certains dimanches sur M6. Charles Behr est un Sarregueminois qui a percé dans le monde du journalisme sur Paris. De nature plutôt modeste, il a accepté de nous parler de lui. Portrait de ce jeune passionné de l'audiovisuel.
Son N°1 - Charles Behr : du journal télé du lycée à M6
Sous sa carapace de jeune homme réservé, Charles Behr se dévoile à notre micro. Ce Sarregueminois s’est vite pris de passion pour la vidéo depuis un stage chez Mosaïk TV au collège. Quelques années plus tard au lycée Jean de Pange, il a lancé le journal télé de son établissement, avant de suivre des études de journalisme en Bretagne. Aujourd'hui il a fait de sa passion sa profession !
Charles a fait ses premières armes sur France 5. Et depuis deux ans maintenant, il travaille pour une émission bien connu sur M6 le dimanche soir à 20h20 : E=M6. "La chance que l'on a c'est de pouvoir vulgariser, et j'adore ça. Prendre des sujets qui peuvent paraître compliqué et les rendre accessibles à des familles et à des enfants qui n'ont même pas 10 ans, je trouve le challenge intéressant", explique-t-il.
Pourtant, Charles Behr n’est pas un scientifique. "Souvent quand je reçois un sujet, je ne connais rien ou pas grand chose. Ca peut faire peur au début mais au final on se rend compte que c'est très simple à comprendre et à faire comprendre".
Fractures : le pouvoir d'autoréparation de nos os ! from charles behr on Vimeo.
Charles c’est un peu le chef d’orchestre de certains reportages que vous pouvez voir à la télé. C'est lui qui doit trouver les idées pour rendre le sujet accessible et surtout, surtout, "trouver les docteurs, les scientifiques, les ingénieurs, qui vont être le plus pédagogues possible". Si c’est lui qui chapeaute chacun de ses sujets, Mac Lesggy n’est jamais bien loin. Il est très investi. Il est présent de la conférence de rédaction jusqu'au visionnage avant d'envoyer le sujet prêt à diffuser à M6.
Charles Behr ne travaille pas que pour E=M6. Il est également pigiste pour France 3. Il était sur le terrain au lendemain de la catastrophe de Notre-Dame de Paris. "Le soir où Notre Dame brulé j'étais chez moi. Je savais que je travaillais le lendemain et quand j'ai vu ça, je savais à quoi m'attendre pour le reste de la semaine. Parce que pendant 4-5 jours j'étais en permanence à Notre Dame avec tous les jours un autre angle de reportage. C'était je crois la semaine la plus dure de l'année".
Aujourd’hui le Sarregueminois ne se voit pas ailleurs qu’à Paris. Mais il n’oublie pas non plus d’où il vient, et revient dès qu’il peut dans la région.