La ministre déléguée à l'industrie en visite sur le site de Smart à Hambach
Daimler doit être à la hauteur de sa responsabilité selon la ministre déléguée à l’industrie Agnès Pannier Runacher.
La représentante de l’Etat était en visite ce jeudi après-midi sur le site de la Smart à Hambach. Elle est venue manifester sa solidarité envers les salariés. Elle juge ce site « moderne » et l’un des meilleurs que possède Daimler.
Mais la décision du groupe de vendre ne lui permet pas de faire tout et n’importe quoi selon la ministre.
Son N°1 - La ministre déléguée à l'industrie en visite sur le site de Smart à Hambach
Daimler a une responsabilité. Cette responsabilité elle est envers toutes les personnes qui travaillent sur le site. Pour l'ensemble de ces personnes, il faut leur donner une vision. Une vision de ce qu'il est possible de faire en 2022, en 2024 et après. Il faut avoir une date pour la fin de la fabrication de la Smart. Il faut avoir une notion des emplois qui seront utilisés, employés jusqu'à la fin de la fabrication de la Smart.
Le groupe Ineos est le seul repreneur qui s’est fait connaître. La piste est sérieuse mais pas définitive pour Agnès Pannier Runacher.
Son N°2 - La ministre déléguée à l'industrie en visite sur le site de Smart à Hambach
Nous sommes en train de travailler avec Inéos. Je constate qu'Inéos a eu un contact avec les organisations représentatives des salariés. Je crois que c'est une bonne chose, notre porte est ouverte. Ce doit être une solution que nous devons étudier avec professionnalisme et rapidement pour savoir si c'est une bonne ou mauvaise solution, et de quoi on a besoin pour compléter cette solution.
La ministre déléguée à l’industrie n’écarte pas l’idée que Daimler garde un pied à terre à Hambach.
Son N°3 - La ministre déléguée à l'industrie en visite sur le site de Smart à Hambach
Je pense que l'on peut demander à Daimler de regarder dans son activité, qui est l'activité d'une grande entreprise, de regarder s'il n'y a pas des fabrications, s'il n'y a pas des missions, que ce soit en logistique ou dans d'autres domaines qui peuvent être confiées à Hambach. Hambach est un site moderne où personne ne questionne la qualité des compétences des personnes qui travaillent ici. Personne ne les questionne. Donc je ne crois pas que ce soit un sujet de compétitivité qu'on pourrait nous opposer.
Une réunion a eu lieu à Bercy à vendredi dernier avec Daimler et Ineos. Les négociations doivent se poursuivre avec des éléments chiffrés et des éléments de fond selon la ministre déléguée à l’industrie Agnès Pannier Runacher.