Un atelier pour encourager les jeunes à partir à l'étranger
Des lycéens de seconde professionnelle du lycée Teyssier de Bitche ont été informés sur comment aller faire un stage, ou travailler en dehors de leur pays.
Son N°1 - Un atelier pour encourager les jeunes à partir à l'étranger
Réunis autour d’une boussole en papier posée au sol, les élèves se déplacent de part et d’autre de la salle pour indiquer dans quel pays ils souhaiteraient travailler. Anil, animateur de l’atelier, nous explique le but :
C’est de la sensibiliser aux déplacements. De leur montrer qu’ils peuvent aller au-delà de ce qu’ils s’imaginent.
Aller travailler ou faire des études à l’étranger, c’est encore un peu flou pour ces élèves de seconde professionnelle.
C’est la raison pour laquelle l’agence fédérale pour l’emploi de Sarrebruck et l’académie européenne d’Otzenhausen, dont fait partie Alysse Boisneau, assistante de projet en mobilité transfrontalière ont choisi de mettre en place ces ateliers :
On a remarqué en fait surtout dans la région, alors que l’Allemagne est à côté, les élèves n’ont pas l’idée de partir à l’étranger, surtout en Allemagne ou dans les pays frontaliers, pour faire une mobilité professionnelle qui peut leur apporter énormément. On a remarqué qu’ils étaient souvent isolés et qu’ils n’avaient pas les informations idéales pour partir justement faire une mobilité professionnelle.
Selon Alysse Boisneau, de nombreuses opportunités d'emploi sont disponibles en Allemagne : "On sait qu'il y a beaucoup plus d'offres d'emploi du côté allemand pour les secteurs professionnels."
Anil et Jeanne, eux, sont étudiants. Ils sont là pour donner leurs conseils :
Moi j’ai pu avoir des expériences de mobilité et tout le monde n’a pas l’information. Je voulais vraiment participer à transmettre cette information et encourager les jeunes à avoir des expériences de mobilité en cassant tous les mythes et les limites qu’on peut avoir.
Des bourses pour partir
Et parmi ces limites fixées, il y a l’accord de la famille ou encore pour certains la question du logement. Mais le sujet qui revient le plus est celui de l’argent. Anil, en alternance avec une entreprise allemande, partage son expérience :
Si vraiment vous trouvez une entreprise, l’argent ne sera plus un souci car vous aurez un salaire. En soit quand vous avez un salaire, qu’il y a de l’argent qui rentre, la mobilité ça ne devient plus aussi difficile que quand on ne l’a pas encore eu.
Les élèves découvrent également les programmes auxquels ils peuvent participer pour partir comme Erasmus+, l’office franco-allemand pour la jeunesse (OFAJ) ou encore Réussir sans frontières.
Après une heure et demi, Hugo, en seconde Métiers de l’électricité et de ses environnements connectés, se trouve mieux informé.
ça m’a appris beaucoup de choses cette intervention. Ça m’a permis du coup de peut-être faire des recherches et plus tard faire ce qu’on m’a proposé et c’était intéressant.
Ce dernier envisagerait même de partir faire un stage à l'étranger.