Frontière franco-allemande : 1600 tests gratuits par jour à la Brême d'Or
Le centre de test est opérationnel à la Brême d'Or entre Spicheren et Sarrebruck. 1600 personnes chaque jour peuvent se faire tester depuis ce mardi dans le centre mis en place par l'Eurodistrict et géré par le Land de Sarre.
Son N°1 - Frontière franco-allemande : 1600 tests gratuits par jour à la Brême d'Or
C'est en non stop de 6h à 22h que 1600 personnes peuvent venir se faire tester au centre. Des tentes ont été dressées, et les voitures font la file pour y accéder. Les tests se font sur rendez-vous et les résultats sont connus dans la demi-heure.
Après avoir décliné leur identité, les personnes peuvent se faire tester avec un prélèvement soit dans le nez soit dans la gorge.
L'organisation est déjà bien rodée en ce premier jour et ça même s'il y a énormément de monde à tester.
Là il y a les 1600 inscrits. Ce matin, à 6h il y en avait déjà 1000
Colère et incompréhension des travailleurs frontaliers
Gilbert Schuh, le président de l'Eurodistrict SaarMoselle est venu voir si tout était bien en place. Ce centre, c'est une idée qui date d'avant la décision de l'Allemagne de demander des tests PCR ou antigénique de moins de 48h pour passer la frontière. Aujourd'hui il se montre plus important que jamais, surtout pour les travailleurs frontaliers.
C'est le cas de Fabienne de Saint-Avold. Elle travaille à Sarrebruck et ne cache pas sa colère.
Je trouve ça très fastidieux et très discriminatoire vis à vis des frontaliers
C'est également l'incompréhension pour Klaus, un Allemand qui vit à Forbach. Il ne se sent plus libre d'aller où il veut. Gilbert Schuh de son côté dénonce le manque d'empathie de cette mesure.
Il faut quand même se mettre à la place des gens et de leur vie quotidienne. Personne ici ne traverse la frontière pour aller s'amuser mais essentiellement pour aller travailler, se soigner ou étudier.
C'est le Land de Sarre qui est responsable du site frontalier et qui paie pour tout ça. Du côté de l'Eurodistrict, on continue de mettre la pression sur Berlin et on a bon espoir que les règles soient rapidement assouplies.
L'amitié franco-allemande encore renforcée
Les membres de l'Eurodistrict demandent notamment à ce que les lignes de bus transfrontalières puissent à nouveau circuler.
Pour l'instant, les Français n'ont plus le droit de monter dans des transports en commun franco-allemand, ça c'est quand même un comble. C'est l'Eurodistrict qui a mis en œuvre les lignes de bus et les Français ne peuvent plus monter dedans.
En tout cas, cette situation n'altère en rien l'amitié qui existe entre nos deux pays.
L'amitié franco-allemande ne peut pas être prise en otage par le COVID. C'est le COVID que nous combattons, pas les relations franco-allemandes. Les relations franco-allemandes en ont vu d'autres.
Au contraire, selon le maire de Morsbach, la crise sanitaire a encore renforcé l'amitié et l'harmonisation qui existe entre la Moselle et la Sarre.
Le site internet pour prendre rdv.