Sarreguemines : les commerçants
de la galerie marchande du Cora en colère
L’incompréhension règne chez les commerçants de la galerie marchande du Cora à Sarreguemines.
Les centres commerciaux de plus de 10 000m2 ont dû fermer leurs portes le 6 mars dernier. De même pour les commerces non-alimentaires dans les grandes surfaces. Après 10 jours de fermeture, la pilule n’est toujours pas passée.
Son N°1 - Sarreguemines : les commerçants de la galerie marchande du Cora en colère
En 43 ans d’existence, c’est une première pour la cordonnerie multi-services. Jean Kleitz, le gérant, ne comprend pas.
On a été surpris parce que pendant les deux premiers confinements ont été considérés comme "commerces essentiels". On ne s'attendait pas à ça effectivement.
Une injustice aussi pour la gérante du Mag presse, Corinne Marie, qui est là depuis 9 ans.
Pourquoi le Cora a le droit d'avoir 900 personnes dans son magasin, moi dans mon magasin c'est 6 personnes, je ne peux pas les avoir. Quand il compte à l'entrée, les gens qui viennent chez moi font partie des 900 personnes.
Avec l’affluence qu’on peut connaître dans les grandes surfaces, difficile d’accepter cette situation pour l’un des derniers arrivées, Fabien Haffner gérant du pressing Chris&Raphaël.
Ils sont 800-900 à entrer dans le Cora, ils se croisent, ils se touchent, notamment au niveau des rayons alimentaires, et chez nous, il y a seulement quelques clients qui passent durant la journée.
Avec cette fermeture administrative, aucune rentrée d’argent. Ils comptent donc sur l’État pour les aides.
On a fait les demandes, on attend les réponses. On ne sait pas combien et dans combien de temps. On espère juste que l'Etat tiendra ses promesses.
Mais quels aides peuvent-ils percevoir? Là est la question.
Soit disant, selon les bruits qui courent, on aurait des aides pour le loyer et les mêmes aides que les restaurateurs.
Le préjudice peut paraître plus lourd puisque la cordonnerie et le pressing n’accueillent que des clients au comptoir, et des concurrents restent ouverts à Sarreguemines.
La fermeture administrative prévue jusqu’au 21 mars va être prolongée pour au moins 3 semaines.