Saga Behren : les habitants peuvent compter
sur le commerce
de Tino Cacopardo
On poursuit notre semaine spéciale consacrée à la commune de Behren-lès-Forbach
Fini les clichés de ville morose, sans activité et dangereuse. La vie reprend ses droits après les moments difficiles connus suite à la fermeture des mines. Et Behren peut compter sur Tino Cacopardo, un commerçant fidèle depuis 43 ans.
Son N°1 - Saga Behren : les habitants peuvent compter sur le commerce de Tino Cacopardo
Tino est le gérant du Coccimarket, la seule supérette de la commune. Avant ça, il tenait une épicerie. Mais à la demande du Maire, il a accepté de s’installer dans les locaux de l’ancien Lidl.
On a une gamme qui est beaucoup plus étendue, on a à peu près 2000 articles en stock par rapport à une petite épicerie où on avait 100m2 (NDLR : ici, il en a 300) avec une dominante de produits italiens et où on faisait de la coupe avec une bonne vieille trancheuse.
À l’époque des mines, pas besoin de quitter Behren pour faire ses achats, les commerces étaient nombreux. Aujourd’hui, ils se font plus rares et heureusement que Tino est là.
On a répondu immédiatemment à un besoin de la part de la population, notamment les personnes âgées qui peuvent venir sans moyen de locomotion faire leurs courses. Ils n'ont pas besoin d'attendre la fin de la semaine pour avoir la visite de leurs enfants pour aller faire les courses pour eux.
Ouvert 7 jours sur 7, Tino est connu de tous tout comme les employés.
On fait le maximum pour recruter des gens qui sont de Behren, là où ailleurs on les refuse systématiquement. On prend souvent des jeunes en stage des écoles, et l'ensemble de mon personnel est de Behre ou issu de Behren.
Arrêter son épicerie pour une supérette, c’était un pari osé mais gagné aujourd’hui.
On avait un objectif de 250 à 300 clients/jour et on est largement au-dessus oui !
Les habitants soutiennent Tino car son attachement pour Behren est grand. Cet attachement avait déjà commencé avec son père.
Mon père était boulanger et il faisait du pain pour la communauté italienne. Mon père faisait essentiellement des tournées.
Aujourd’hui, Tino s’approche de la retraite et espère trouver un repreneur pour le Coccimarket. Un magasin essentiel pour Behren qui frôle le million d’euros de chiffres d’affaires.