Plus de 400 personnes ont pu bénéficier d'une greffe en 2021 dans le Grand-Est
Aujourd’hui c’est la 22ème journée nationale de réflexion sur le don d’organe et la greffe. Alors que 68 000 personnes vivent en France avec un greffon, cette journée est l’occasion de remercier les donneurs qui leur ont sauvé la vie. Le Dr. Laurent Durin est médecin à l’agence de la biomédecine en charge du service régional Grand Est.
D’après lui, en 2021, 115 personnes décédées ont été prélevées pour des greffes dans la région.
Son N°1 - Plus de 400 personnes ont pu bénéficier d'une greffe en 2021 dans le Grand-Est
L'année dernière, dans le Grand Est, on a identifié 234 patients en état de mort encéphalique et on a pu prélever 100 patients. On prélève également des organes dans une autre situation, c'est ce qu'on appelle des donneurs décédés qui sont en arrêt circulatoire et l'année dernière dans le Grand Est on a pu identifier 41 personnes et on en a prélevé 15.
Ces dons se font à base de patients décédés mais il y a aussi des greffes de rein à partir de donneurs vivants. Il y en a eu 47 l’an dernier. Pour l’instant, depuis le début de l’année 2022, ce chiffre est en hausse.
Au total, dans le Grand Est en 2021, il y a eu 21 greffes de cœur, une greffe cœur-poumon, 84 greffes de foie, 39 greffes de poumon et 263 greffes de rein.
De nombreuses personnes en attente de greffe
En 2021 et 2022, l'activité semble être repartie à la hausse au niveau des greffes. Avant ça, l'année 2020 a été dramatique pour les personnes en attente d'un organe. On estime que l'activité a chuté d'un quart en 2020.
Aujourd'hui, on estime que 1500 personnes sont en attente d’une greffe de rein dans le Grand Est. 200 attendent une greffe de foie, une cinquantaine une greffe de poumon ou de cœur.
Son N°2 - Plus de 400 personnes ont pu bénéficier d'une greffe en 2021 dans le Grand-Est
Cette thérapeutique est victime de son succès. Forcément, plus on a de bons résultats, plus on a tendance à inscrire en liste d'attente des patients qui ont besoin de transplantation et donc il y a une sorte d'emballement du système alors que le nombre de donneur a tendance à se stabiliser voire même à diminuer un peu en raison du nombre d'accidents de la route qui diminue, du nombre d'accidents vasculaires cérébraux qui diminue. On sait que progressivement, on va avoir de moins en moins de donneurs possibles.
D’après le docteur Durin, il faut aujourd’hui trouver des alternatives à la greffe. Des équipes de chercheurs travaillent actuellement sur des organes artificiels ou des greffes à partir d’organes d’animaux. « C’est certainement l’avenir » selon lui.
En parler autour de soi
A l’occasion de la journée nationale de réflexion sur le don d’organe et la greffe, on rappelle que tout le monde est automatiquement donneur sauf si on s’inscrit sur une liste spécifique. Malgré tout, le jour où un drame survient, on peut avoir du mal à prendre une décision. Il est donc conseillé d’en parler en avance avec ses proches.
Son N°3 - Plus de 400 personnes ont pu bénéficier d'une greffe en 2021 dans le Grand-Est
Il arrive que des proches ou des membres de la famille ne puisse même pas entendre parler du don d'organe alors que si effectivement on s'interroge au cours de repas de famille, si on en parle au sein du cercle familial, ça permet que chacun puisse témoigner d'une position.