Intrusion au collège de Grosbliederstroff : une maman porte plainte
Jeudi 22 septembre, vers 11h, un homme a escaladé les barrières du collège Val de Sarre de Grosbliederstroff et s'est introduit dans l'établissement. Son objectif aurait été de "faire peur" à une adolescente. Celle-ci se serait disputée, plus tôt, avec sa belle-fille. L'homme a rapidement été appréhendé par le personnel sur place avant de repartir. Une histoire qui n'a pas du tout plu à la mère de l'adolescente qui a porté plainte contre l'individu et le collège.
''Pourquoi n'ont-ils pas appelé les forces de l'ordre ou les parents ?"
Plusieurs jours après l'incident, la mère de l'adolescente ne décolère pas. De manière anonyme, elle raconte : "Jeudi, il y a eu une dispute entre les enfants. Un homme s'est ensuite introduit dans le collège pour chercher ma fille. Elle s'est réfugiée dans les toilettes et m'a appelé, paniquée". Après ce coup de fil, la mère a préféré ne pas intervenir et a attendu l'appel du collège, qui n'est jamais arrivé. C'est elle qui a finalement contacté l'établissement qui lui a expliqué la situation. Aujourd'hui révoltée, elle s'inquiète pour la sécurité des élèves et celle de sa fille de 13 ans : "Il dit qu'il voulait juste lui faire peur, mais il aurait pu être armé, ça aurait pu être très grave. Le collège n'a rien fait et n'a même pas appelé les forces de l'ordre".
Une histoire sur fond de harcèlement scolaire
La compagnie de gendarmerie de Sarreguemines a ouvert une enquête et nous a confirmé avoir été contacté par le collège dans la journée de jeudi. L'homme sera prochainement entendu pour intrusion dans un établissement d'enseignement scolaire. D'après le commandant Moncarré, à la tête de la compagnie, il s'agirait d'une histoire sur fond de harcèlement scolaire. Les gendarmes vont organiser prochainement une réunion au sein de l'établissement sur la thématique du harcèlement avec une équipe de prévention de la Maison de Protection des Familles (unité de gendarmerie spécialisée).
Contacté, le collège Val de Sarre n'a pas souhaité réagir et laisse la justice se charger du dossier.