Saint-Avold : Quatre ans plus tard, où en sont les gilets jaunes ?
Il y a 4 ans, les Gilets Jaunes se réunissaient sur le rond-point de Saint-Avold pour protester contre la hausse du prix du carburant et pour plus de pouvoir d’achat. Samedi 19 novembre, ils étaient une centaine à reprendre leur lutte. Une réunion entre optimisme et déception.
Son N°1 - Quatre ans plus tard, où en sont les gilets jaunes ?
Ils étaient une centaine en chasuble jaune au rond-point de Saint-Avold samedi après-midi pour protester contre un pouvoir d’achat qui n’augmente pas et des fins de mois de plus en plus durs à boucler. Pour Manuela de Saint-Avold, c’est maintenant qu’il faut réagir.
Moi je suis à la retraite, je suis obligée de travailler à côté parce que je n’y arrive pas, ce n’est pas possible. J’ai mal pour mes petits-enfants, je vous le dis honnêtement j’ai très mal. Ils n’auront pas la possibilité de travailler comme nous on a travaillé.
Une déception partagée par l’ensemble des manifestants qui en quatre ans n’ont pas vu la situation évoluer. Stéphane de Saint-Avold est GJ de la première heure.
Je suis malheureux de revenir, rien ne s’est amélioré. Dans toutes les revendications qu’on demandait, rien ne s’est amélioré. Donc c’est vrai que ça me désole un peu d’être ici malheureusement.
Incompréhension
Selon les manifestants, le contexte actuel de crise énergétique aurait dû mobiliser plus de personnes. Une incompréhension que soulève Ingrid, de Boulay, veuve et retraitée.
La situation est pire maintenant. Quand on a commencé c’était pour le prix de l’essence et maintenant tout le monde trouve ça normal de payer son essence à deux euros. Deux euros pour l’essence, moi c’est fini.
Pour Rosario de Saint-Avold, le gouvernement a sa part de responsabilité et ne fait pas assez pour soutenir ceux dans le besoin.
Je pense à cette politique qui est menée, quand ils lancent des chèques énergie à goutte d’eau : ce n’est pas comme ça qu’on règle un problème.
Les GJ de Saint-Avold comptent bien poursuivre leur lutte et placent leurs espoirs dans les générations futures.