Woustviller : La spondylarthrite n'arrête pas Gwendoline qui prépare le marathon de Paris
Dans un mois aura lieu le marathon de Paris. A Woustviller, Gwendoline le prépare avec un peu de stress et beaucoup d'impatience. La jeune maman est atteinte d’une maladie : la spondylarthrite ankylosante. Plutôt que de la freiner, ça lui donne une motivation supplémentaire.
Son N°1 - La spondylarthrite n'arrête pas Gwendoline qui prépare le marathon de Paris
Gwendoline Galeotti avait 18 ans lorsque la maladie s’est déclarée.
La première fois c’était une très forte douleur dans le poignet, l’articulation avait gonflé et rapidement, quelques heures plus tard, j’ai eu des douleurs dans les orteils, eux aussi ont gonflé. Ensuite, ça a été les genoux. En quelques heures toutes mes articulations se sont enraidies ont gonflé et ont été tellement douloureuses que je ne pouvais plus me lever.
A l’époque, la jeune femme originaire de Puttelange-aux-Lacs ne faisait pas du tout de sport. Mais lorsque le diagnostic est tombé, tout a changé.
Quand la spondy s’est déclarée, j’ai eu vraiment très peur, je savais pas ce que c’était, j’étais jeune. De se retrouver du jour au lendemain enraidie de partout, immobilisée, j’ai eu tellement peur de ne plus pouvoir marcher un jour que j’ai eu envie ensuite de bouger.
La course à pied est entrée petit à petit dans la vie de Gwendoline. Au fur et à mesure, c’est devenu vital.
J’ai besoin de ça, j’ai besoin de courir, j’ai besoin de cette sensation.
Il y a d’abord eu les 10 km, puis les semi-marathons et enfin, en 2018 et octobre 2022 le marathon de Metz. Aujourd’hui, elle s’entraîne 5 fois par semaine pour la prochaine étape : le marathon de Paris le 2 avril.
Tout ça en étant maman du petit Lyvio et en suivant un traitement lourd.
Là, mon traitement, je l’ai sous injection toutes les deux semaines. Le jour avant, voire même deux jours avant, je commence déjà à le sentir. Je suis très fatiguée, je peux avoir des douleurs articulaires qui apparaissent. Et d’un autre côté aussi, comme c’est un traitement immunodépresseur, et qu’en hiver il y a plein de maladies qui courent, je tombe facilement malade.
A 36 ans, la coureuse, qui est également asthmatique, veut montrer aux autres malades que faire du sport et même courir un marathon est possible. Elle qui a la forme la plus sévère de la spondylarthrite espère faire moins de 4h et rêve déjà de la suite…
Amsterdam, Londres, Genève, et bien sûr le mythique marathon de New-York un jour !