Dieuze : L'égalité des sexes, une préoccupation constante à la Cité Scolaire Charles Hermite
A l’occasion de la venue de la sous-préfète de Sarrebourg Château-Salins, les collégiens et lycéens de la Cité Scolaire Charles Hermite, ont pu s’exprimer sur l’égalité femme-homme à travers les projets pédagogiques réalisés tout au long de l’année. Un pas en plus vers l'égalité des chances et l'égalité des sexes.
Son N°1 - L'égalité des sexes, une préoccupation constante à la Cité Scolaire Charles Hermite
Valérie Simon, est la proviseure de la Cité Scolaire Charles Hermite.
La journée des droits des femmes c’est une préoccupation de chaque instant. On travaille aussi l’ambition parce qu’on est dans un milieu rural.
La matinée a commencé par un exposé des élèves de cinquième sur les grandes figures du féminisme. Un sujet qui tient à cœur à Alexia, 11 ans.
Encore aujourd’hui je trouve qu’il y a beaucoup de sexisme que ce soit dans les collèges ou dans la vie de tous les jours. Donc c’est pour ça que j’ai fait cet exposé, comme mesure de prévention. J’aime beaucoup ce que toutes ces femmes ont fait pour le monde.
De leur côté, les lycéennes de terminale, ont mis l’accent sur le prix Caroline Aigle…
Louise - On doit faire un slam où il faut qu’on explique les raisons pour lesquelles les femmes ne choisissent pas les études scientifiques et où on les encourages à en faire.
...Mais aussi sur leur participation prochaine au concours Inova Tech. Les lycéennes de terminale devront en cinq heures construire un projet scientifique avec des femmes ingénieures. Pour Louise et Carla, en spécialité math et SVT : oui, les femmes ont le droit de faire des sciences.
Même si on pense que c’est réserver aux garçons, on voit qu’il y a beaucoup de femmes qui réussissent dans le scientifique. Et je ne vois pourquoi on n’y arriverait pas !
Rêves et réussites
Briser le plafond de verre, c’est l’objectif de l’équipe pédagogique. Près de 200 élèves ont construit des projets sur l’égalité des sexes cette année. Mélanie Mouth, est la principale adjointe de la cité scolaire.
Travailler l’image de la femme, montrer aux élèves que c’est possible d’avoir une carrière en étant une femme, de se projeter dans des carrières scientifiques, on montre à nos élèves que c’est possible.
Une idée heureusement bien ancrée chez les jeunes dieuzois comme chez Louna, Louise et Noam, 12 ans.
Moi j’aimerai bien être soit professeure soit militaire.
Moi avocate.
Bah oui tant mieux, parce qu’il n’y a pas de différences entre les hommes et les femmes, on est tous des humains.