Oermingen : Marcelle Thil, la nouvelle cheffe du centre de détention, se fixe 6 objectifs
Marcelle Thil est devenue officiellement la nouvelle cheffe du centre de détention d’Oermingen. La native de Saint-Avold, âgée de 60 ans, a eu droit ce mardi à la cérémonie d’installation avec tous les officiels. L’occasion d’en savoir plus sur elle et ses projets au sein de cet établissement pénitentiaire.
Son N°1 - Marcelle Thil, la nouvelle cheffe du centre de détention, se fixe 6 objectifs
C'est le 1er janvier 2022 que vous débutez une nouvelle partie de votre carrière au centre de détention d'Oermingen, en tant que cheffe d'établissement.
Ça fait presque un an et demi donc que Marcelle Thil a pris ses fonctions. Une vraie fierté. Mais avant ce nouveau poste, elle a déjà pu connaitre une belle carrière.
Après une carrière consacrée à l'administration pénitentiaire, à Médecins Sans Frontières, au service de la personne en fait, et sur le champ de l'utilité effectivement, c'est une vraie fierté.
Marcelle Thil était notamment traductrice au tribunal de Saverne, personnel d’insertion et de probation à Oermingen justement ou encore adjointe au chef d’établissement à Mulhouse. Depuis toujours, le respect et les valeurs font partie intégrante de sa vision des choses.
Alors, je pense que je suis quelqu'un qui regarde loin devant, qui est attentive à l'implication, à la loyauté, à la question des valeurs de la République... Elles sont présentes dans nos quotidiens, dans nos gestes, dans nos objectifs.
Justement, en termes d’objectif, Renaud Seveyras, directeur interrégional des services pénitentiaires du Grand-Est, lui en a fixé 6, comme le plan de lutte contre les violences ou encore les passages à l’acte suicidaire, avec les codétenus de soutien.
Ce sont des personnes détenues, volontaires, bénévoles, que nous formons avec la Croix-Rouge, aux gestes de premiers secours, à la détection de la crise suicidaire, et qui vont, parce qu'ils sont stables, parce qu'ils ont un projet, qui vont aider leurs camarades qui rencontrent des difficultés.
Le directeur lui a également demandé de consolider et d’accroitre la dynamique en termes d’emploi.
Aujourd'hui, c'est un des établissements qui affiche un des meilleurs taux d'occupation de la population pénale en France. 60 à 80% des personnes détenues sont salariées dans un atelier de concession ou en formation professionnelle.
La nouvelle cheffe du centre de détention aura aussi pour mission de suivre les travaux de maintien en conformité du site. Des centaines de milliers d’euros sont dépensés chaque année pour maintenir la structure.