ADOT57 s'installe dans les hôpitaux de Forbach et Sarreguemines pour sensibiliser au don d'organes
Aujourd’hui, 17 octobre, c’est la journée mondiale du don d’organes et de la greffe. A cette occasion, l’association ADOT57 est présente dans les hôpitaux de Forbach et de Sarreguemines cette semaine. On en parlait dans le Grand Réveil avec notre invité.
Son N°1 - ADOT57 s'installe dans les hôpitaux de Forbach et Sarreguemines pour sensibiliser au don d'organes
Bernard Kirch – secrétaire de l’association ADOT57
Pourquoi c’est important de faire la promotion du don d’organes ?
Actuellement nous avons en France un taux d’opposition au don d’organes qui est de 33%. On ne peut pas rester à ce niveau-là de refus. Il est important de faire la promotion du don d’organes car la mort reste toujours, encore en France, taboue. Les gens ont majoritairement entendu parler du don d’organes mais ne connaissent pas forcément le sujet donc il faut informer et continuer à sensibiliser.
Aujourd’hui en France, si on ne s’inscrit pas sur un registre on est, en principe, donneur après notre décès. Malgré tout, il est important d’y réfléchir de son vivant et d’en parler à ses proches ?
Depuis le 1er janvier 2017 nous sommes tous présumés donneurs. Il y a juste 1% des personnes qui décèdent qui se retrouvent en mort encéphalique, cette mort qui permet le prélèvement. La coordination hospitalière dans les hôpitaux de Sarreguemines et Forbach va demander, par respect pour la famille, l’autorisation de prélever donc c’est important de son vivant d’en parler avec ses proches justement pour faciliter cette décision d’un prélèvement d’organes. Alors il faut oser, osons dire oui au don d’organes.
Est-ce que dans le département, les greffes d’organe permettent de sauver beaucoup de monde chaque année ? On a des chiffres à ce sujet ?
Je n’ai pas les chiffres de la Moselle. J’ai les chiffres au niveau français. Le département de la Moselle compte beaucoup de greffés. J’en rencontre beaucoup à Nancy. Les malades, avec des organes défaillants sont bien orientés. On a la chance d’avoir dans le Grand-Est, près de chez nous, deux CHU, Strasbourg et Nancy. Avant le Covid nous étions à 6 000 personnes greffées par an, jusqu’en 2019, pendant la période de la pandémie on a perdu 20% de greffes. Cette année on espère retrouver le niveau de 2019.
Aujourd’hui votre association sera présente à l’hôpital Marie-Madeleine de Forbach, jeudi vous serez à Sarreguemines à Robert Pax. Qu’allez-vous faire ?
Dans les 2 hôpitaux on tiendra un stand pour rencontrer le public. Nous allons proposer aux personnes qui viennent nous voir de la documentation. Nous avons également des cartes d’ambassadeurs. Ce sont des cartes qui confirment que le porteur de cette carte a bien informé ses proches. Je pense que c’est bien de pouvoir parler à des personnes greffées, leur poser des questions, ça aide à prendre une décision.
C’est ça les missions de votre association ? Se rendre au contact du public ? Vous le faites également régulièrement auprès des scolaires ?
Notre mission c’est promouvoir le don d’organes à travers des rencontres. Nous avons des rencontres par des stands comme aujourd’hui, des réunions grand public, des conférences dans les établissements scolaires, des témoignages avec les médias. Nous sommes également présents sur le terrain avec des hommages aux donneurs sur des lieux de mémoire. 27 000 personnes sont actuellement sur liste d’attente d’un organe déficient donc toutes ces personnes là comptent sur nous. Elles comptent également sur les médias pour relayer ce message du don d’organes. ADOT57 on est très peu, on cherche des greffés pour nous épauler dans nos actions. Ils peuvent nous joindre sur le site d’ADOT57.