Sarreguemines : Alain Schott et Sylvie Philippi, fidèles à l’ASS Tennis depuis plus de 30 ans
Les Internationaux de tennis de Sarreguemines ont lieu cette semaine, il s’agit du deuxième tournoi le plus important de Moselle. À cette occasion nous nous sommes entretenus avec deux visages bien connus à l’AS Sarreguemines Tennis. Alain Schott, directeur sportif depuis 1995 et Sylvie Philippi, joueuse au club depuis 1988.
Son N°1 - Alain Schott et Sylvie Philippi, fidèles à l’ASS Tennis depuis plus de 30 ans
Mon papa et mon frère, qui est un peu plus âgé que moi, jouaient au tennis à Sarreguemines donc je suis venue avec et je n’ai jamais quitté ni le club, ni ma raquette.
Et ça fait 35 ans ça dure. A 41 ans, Sylvie Philippi ne compte plus les heures passées au club de tennis de Sarreguemines. Ce qui l’a fait rester c’est l’ambiance.
Le côté familial, un club de cœur, une super ambiance. Malgré le niveau qu’on a, qui est pas mal, on garde une ambiance familiale. Toujours les mêmes, Alain Schott, le pilier, entraîneur depuis 1992, ça fait quelques années qu’il me supporte.
A 56 ans, Alain Schott est directeur sportif depuis 1995 au club de l’AS Sarreguemines Tennis.
Entre 15 et 20 ans j’étais 400ème mondial en simple. J’ai joué en équipe de France moins de 18 ans et je m’entrainais avec les meilleurs français de l’époque à Roland-Garros. Ma carrière s’est arrêtée en 1992 quand le club de Sarreguemines m’a demandé de venir entraîner ici. C’était évident pour moi de venir entraîner à Sarreguemines. C’est le club où j’ai commencé. Ma ville de cœur, mon club de cœur.
Avant d’être un entraineur Alain Schott est un athlète qui a marqué les esprits. Dans le club, tous les plus anciens se souviennent d’un match de 1995.
C’était le premier Tournoi Future qu’on avait fait à Sarreguemines et j’ai battu Olivier Mutis qui venait de gagner Wimbledon en junior. C’était le match que tout le monde attendait et je l’ai gagné, c’est un match qui m’a marqué. J’ai gagné 6/4 ; 4/6 ; 6/4.
Des victoires qui marquent comme cette fois, pour Sylvie, au stade français lors d’un championnat par équipe.
En championnat de France, au stade français, où je gagne le match 7/6 ; 6/7 ; 7/6. La durée je ne sais plus mais en tout cas, c’était très serré.
Des souvenirs de rencontres et de victoires, les deux passionnés comptent bien continuer à s’en créer. Que ce soit en tant que joueur ou entraîneur, ils ne sont pas près de raccrocher leur raquette.