Saint-Avold : En grève, les salariés de TotalEnergies réclament des embauches
Sur la plateforme de Carling/Saint-Avold, les salariés de TotalEnergies sont en grève. Depuis le projet Johnson, la direction veut construire une troisième ligne de fabrication, sans recrutement. Ce mardi 5 décembre, une vingtaine de personnes se sont réunies devant les deux entrées du site TotalEnergie de Carling, pour faire barrage aux camions. Les grévistes veulent plus de salariés.
Son N°1 - En grève, les salariés de TotalEnergies réclament des embauches
Près des ronds-points, des centaines de voitures sont stationnées sur la route, des palettes de bois sont en feu. Abrité sous un chapiteau, Michaël Muller, délégué syndical Force Ouvrière est vêtu de son gilet rouge, le projet de la troisième ligne le déçoit.
Il n'y a pas d'embauches sur ce projet. On espérait de l'emploi, mais la direction nous a bien fait comprendre que ce n'était pas possible.
En contrepartie, la direction propose une prime de 1500 euros.
Nous ne sommes pas intéressés par une prime. Nous allons exploiter une ligne de travail pendant 15 ans et ça ne se règle pas avec une simple prime. Aujourd'hui, on voit que le coût de la vie a augmenté pour tout le monde.
Michel délégué CGT :
Avec la construction d'une nouvelle unité, on s'attendait tous à des emplois pour la jeunesse de notre région qui est déjà fortement impactée. Nous ce qu'on veut, c'est que nos enfants, nos petits-enfants puissent travailler sur le site. Il y a de l'emploi, tenu par des travailleurs précaires, nous, on veut des emplois pérennes sur notre site en CDI.
Romain Gratz, membre de la comission de sécurité, s'inquiète pour les conditions de travail des salariés.
Cela rajoute une charge de travail pour tous les travailleurs, une augmentation des manipulations, du matériel lourd donc il y a des conditions à mettre en place que ce soit au niveau ergonomie ou au niveau rémunération des salariés.
La direction propose une augmentation de 50 euros sur les salaires.
Ce mardi soir, les syndicats ont décidé de reconduire le mouvement le 6 décembre au sein de l’atelier.