La Toph : lorsque les voitures d’exceptions se donnent rendez-vous à Abreschviller
Plus de 150 voitures ont répondu à l’appel de la montée historique d'Abreschviller. Des youngtimers, des voitures de sport, et même des monoplaces sont venues pour monter la côte entre Abreschviller et Saint-Quirin, lors de cette 11e édition.
Son N°1 - La Toph : lorsque les voitures d’exceptions se donnent rendez-vous à Abreschviller
Le village résonne au son des moteurs d’antan qui retrouvent leurs heures de gloire. Les odeurs de l’essence et de la sellerie vous transportent sur cet événement qui a des allures de spéciales de rallye. Julien est venu ce matin avec sa famille.
Ce sont toutes les voitures de ma jeunesse, ça fait plaisir. Le son est là, l’odeur aussi, c’est bien.
André participe à cette montée, avec sa Renault 5 turbo.
J’ai d’autres copains qui se sont inscrits et qui m’ont demandé si je voulais venir avec ma 5 Turbo. Je leur ai promis et je suis là.
Habitué des circuits, il n’osera pas tester les limites de sa voiture sur cette route détrempée.
Sur le mouillé, une R5 Turbo, ce n’est pas évident. Sur le mouillé, elle est dangereuse, vu que c’est un moteur central avec turbos, et ce ne sont pas des turbos progressifs, la puissance vient d’un coup, ça surprend. Sur le sec, je le connais, je la maîtrise, mais sur le mouillé ce n’est pas évident.
Si l’événement peut s’apparenter à une course de côte, en réalité, il s’agit plus d’un rassemblement. Hubert Vataux est l’organisateur de l’événement.
Il n’y a pas de chronomètres, les gens sont ici pour passer un bon week-end, discuter entre eux de voitures et pour se faire plaisir au volant de voitures qu’on ne peut pas voir ailleurs. Comme il n’y a pas de compétition, il n’y a pas de rivalité, donc, l’ambiance est toujours bonne.
Ces voitures d’exceptions étaient, le temps d’un week-end, replongées dans leurs heures de gloire, et n’ont pas cessé de faire tourner des têtes.