Sylvain Coniel, un cycliste amateur qui va loin
La 111ème édition du Tour de France débute ce samedi 29 juin ! Les passionnés de cyclisme seront au rendez-vous. Sylvain Coniel est l’un d’eux. À 53 ans, le Keskastellois enchaîne les défis en vélo de route. À côté de sa passion, il est directeur de l’usine CGR à Sarrebourg. Il a déjà plusieurs courses officielles à son actif. Ça fait 10 ans qu’il a sérieusement repris le vélo en s’inscrivant au cyclo-club de Sarralbe. Là-bas, il y crée les parcours depuis quelques années.
Son N°1 - Sylvain Coniel, un cycliste amateur qui va loin
Le vélo ça vide la tête.
Sylvain sillonne les routes depuis petit. Ses parents l’emmenaient voir le Tour de France au bord des routes. C’est ce qui lui a fait découvrir l’univers du cyclisme. Aujourd’hui, son vélo de route est de sortie presque tous les jours.
J’ai un travail très intellectuel et je voulais mettre un peu plus de sport dans ma vie. Je pratique le vélo sous ses différentes formes, un peu de vélo-taf pour aller au travail, des voyages itinérants en famille avec des bagages sur plusieurs jours, et puis des challenges un peu plus difficiles.
"Aujourd'hui je fais des 300 km"
Quand il ne participe pas aux courses organisées, il s’entraîne pour ses nouveaux défis. Son truc à lui ce sont les longues distances.
Il y a une dizaine d’années, faire 100 km, c’était pour moi un challenge. Aujourd’hui, je fais des 300 km. C’est vrai que ce n’est pas que les jambes, c’est aussi beaucoup dans la tête que ça se passe. Ce que j’aime, c’est la découverte de la France et de ses beaux paysages, ses patrimoines. Aller au-delà de l’horizon pour voir ce qu’il y a derrière la colline. C’est un défi physique.
À son compteur : la traversée des Alpes, bientôt celle des Pyrénées, plusieurs cyclo-montagnardes et l’étape du Tour de France de 2017 qui l’a fait grimper au sommet du col de l’Izoard.
Il y a une certaine fierté d’avoir fait un col difficile, des cols du tour de France. Je ne suis pas particulièrement sportif, mais je suis très endurant.
Il traverse la France à vélo
Il y a 2 ans, il réalise sa première diagonale. En 86 heures, il se rend à Brest en partant de Strasbourg. Il aime repousser ses limites.
Alors sur le coup, c’est assez difficile parce qu’il faut rouler 300 km par jour. Ce qui est sympathique sur ce genre d’exercice, c’est qu’il y a beaucoup d’imprévus, beaucoup d’aventure, on rencontre des gens. Moi, c’est vraiment le côté aventure qu’il y a derrière le vélo que je trouve plaisant.
C’est une passion qu’il compte bien continuer. Son prochain défi est déjà planifié : une deuxième diagonale reliant Strasbourg à Hendaye.