Les étudiants de l’IFSI peuvent réaliser des stages en Allemagne pour découvrir la profession de l’autre côté de la Sarre
Les étudiants infirmiers et infirmières, allemands comme français, peuvent réaliser des stages dans les hôpitaux de l'autre côté de la frontière. Il y a 10 ans, une convention entre l’IFSI de Sarreguemines, le SHG Bildung et le Saarland-Heilstätten GmbH a été signée. Celle-ci a été renouvelée vendredi dernier, pour permettre aux étudiants de réaliser des stages de professionnalisation chez nos voisins allemands.
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Accueillir des étudiants dans les hôpitaux, des 2 côtés de la frontière, c’est le but de cette convention. L’objectif est également d’avoir du personnel formé pour accueillir nos voisins. François Gasparina est le directeur des hôpitaux de Sarreguemines.
Qu’on puisse, sur des disciplines comme la cardiologie, la neurologie, ou encore la partie médecine nucléaire, ou nous accueillons des patients allemands, faire en sorte que ça puisse bénéficier à ces patients, d’avoir des personnels formés à cette vision transfrontalière, et inversement avec les patients français en Allemagne.
Pierre Gérard est étudiant en 2e année à l’IFSI de Sarreguemines en option transfrontalière. Grâce à cette convention, il a pu faire un stage de 7 semaines dans un hôpital à Völklingen, et il a pu voir plusieurs aspects techniques.
En Allemagne, ils nous ont autorisés à passer toute la journée au bloc. On a pu suivre une opération de A à Z, du pontage, mais aussi le changement d’une valve mitrale. Le lendemain, j’ai pu aller en coronarographie. C’est quelque chose d’exceptionnel.
Et il a pu découvrir quelques différences avec nos techniques françaises.
Le métier d’infirmier, en Allemagne, il est un peu différent. On ne fait pas les mêmes actes. Un infirmier, en France, il fait plus d’actes qu’en Allemagne, parce que là-bas, les médecins vont faire beaucoup de gestes techniques que les infirmiers ne feront pas.
Le but est également de donner l’opportunité aux étudiants de faire une carrière à l’étranger.
Ça peut aussi donner l’idée, pour un certain nombre d’entre eux, de pouvoir faire le saut, pour pouvoir aller travailler d’un côté ou de l’autre de la frontière, même s’il est certain que les conditions d’exercices ne sont pas exactement les mêmes d’un côté comme de l’autre de la frontière.
Dans cette formation, 400 étudiants allemands et 100 étudiants français sont déjà inscrits.