Sarreguemines : Une prise en charge plus facile pour les femmes victimes de violences à l'hôpital Robert Pax
Un protocole sera mis en place à l’hôpital Robert Pax de Sarreguemines, pour simplifier la prise en charge des femmes victimes de violences. Ce lundi 25 novembre, à l’occasion de la journée nationale de lutte contre les violences féminines, une convention a été signée entre le CH de Sarreguemines et les services du procureur du tribunal judiciaire de Sarreguemines, pour simplifier et renforcer la prise en charge des femmes victimes de violences.
Son N°1 - Une prise en charge plus facile pour les femmes victimes de violences à l'hôpital Robert Pax
Des procédures simplifiées et des droits mieux protégés pour les femmes victimes de violences, c’est ce qu’a voulu insuffler le Dr Ghislain Masone, médecin référent des violences intrafamiliales.
La convention est un document, qui permet de mettre en relation et de faciliter le parcours des femmes victimes de violences conjugales, entre les forces de l’ordre, les associations de victimes, les services sociaux, et l’hôpital.
Concrètement voici ce que ce protocole permettra.
Ça permet à la victime de débuter le processus de dépôt de plaintes, directement aux urgences, et de ne pas avoir besoin de se rendre dans un commissariat ou dans une gendarmerie, en premier lieu.
En plus de pouvoir poser une pré-plainte directement à l’hôpital, les victimes de violences pourront être accompagnées plus facilement. Olivier Glady est procureur de la république au tribunal judiciaire de Sarreguemines.
Le deuxième aspect de la convention, est la possibilité, pour le soignant, dans des conditions de vulnérabilité particulière de la patiente, de prendre l’initiative de signaler directement la situation au procureur, pour déclencher une enquête. Pour le 3e volet de cette convention, il y a la possibilité de venir à l’hôpital pour se faire constater les blessures, que la victime aurait pu subir, et également de favoriser le prélèvement d’un certain nombre de données biologiques pour une plainte ultérieure.
Depuis 7 ans, les soignants suivent des formations pour les sensibiliser à l’accompagnement des victimes. François Gasparina est le directeur des hôpitaux de Sarreguemines.
Nous souhaitons que l’ensemble des personnels, des médecins, jusqu’aux soignants, qui accompagnent les patientes et les patients, puissent avoir cette sensibilisation aujourd’hui.
Cette convention concerne l’hôpital Robert Pax de Sarreguemines ainsi que l’hôpital Saint-Joseph de Bitche.