Les députés RN de Moselle militent pour la mise en place de contrôles aux frontières
Les députés de Moselle du Rassemblement National, Pascal Jenft, Laurent Jacobelli et Kévin Pfeffer souhaitent faire comme nos voisins allemands. Depuis le mois de septembre, l’Allemagne a décidé de rétablir des contrôles à toutes ses frontières. Vendredi, les députés sont allés à la rencontre des policiers allemands sur les barrages filtrants à la Brême D’or.
Son N°1 - Les députés RN de Moselle militent pour la mise en place de contrôles aux frontières
Les 3 députés de Moselle du Rassemblement National ont pu échanger avec les forces de police allemandes qui effectuent des contrôles à leur frontière. Pour Laurent Jacobelli, les retours sont prometteurs.
On a été rassuré sur un point très important : les travailleurs frontaliers, ceux qui, chaque jour, vont de la France vers l’Allemagne, passent au maximum 3 minutes d’attentes. Ça veut dire que c’est tout à fait possible à faire, sans gêner la vie quotidienne des honnêtes gens, en revanche, ça permet d’arrêter un certain nombre de migrants clandestins et de passeurs de drogue. Ils contrôlent les véhicules qui leur paraissent suspects.
Pour mettre ce dispositif en place en France, il faut d’abord améliorer la communication franco-allemande, selon Kevin Pfeffer.
Le policier allemand nous expliquait qu’ici, ils font des arrestations, ils peuvent vérifier dans les fichiers si des véhicules ont été volés, mais qu’ils n’ont pas l’accès aux fichiers français. Ils peuvent contrôler quelqu’un qui est recherché côté français, mais ils ne le savent pas. Il y a des problèmes de communication qui me paraissent simples à régler, et pourtant, ça pêche encore de ce côté-là.
Pascal Jenft et les autres députés de la Moselle souhaitent continuer leur combat pour que la France s’inspire de l’Allemagne avec des contrôles aléatoires aux frontières.
Il va falloir qu’on réfléchisse à comment on peut mettre ça en place, pour que toutes les forces de police puissent accéder à ces données, qui sont importantes, parce que les criminels traversent les frontières sans se poser de questions, et il serait temps que toutes les forces de police d’Europe puissent savoir qui entre et qui sort de leur pays.