Sept ans après l'ouverture du B'est, Barthélémy Jeanroch quitte ses fonctions de directeur

Inauguré le 11 avril 2018, le centre commercial B’Est de Farébersviller s'apprête à changer de directeur. Barthélémy Jeanroch va être remplacé par Sarah Boyard. L'occasion de faire le point avec lui sur ces sept dernières années. Il était notre invité ce matin dans le Grand Réveil.
Son N°1 - Sept ans après l'ouverture du B'est, Barthélémy Jeanroch quitte ses fonctions de directeur
Barthélémy Jeanroch – directeur du centre commercial B’Est à Farébersviller
Sept ans après votre prise de fonction, avez-vous atteint vos objectifs ?
J’étais venu pour ça, pour le défi que ça représentait d’installer en 2018 l’un des derniers centres commerciaux régionaux français en construction. Depuis B’est, je crois qu’il y a 3 centres commerciaux en France qui ont ouvert neufs et maintenant, vue l’évolution des lois, de la réglementation et de la tournure du commerce, il ne devrait plus y en avoir. Je m’étais engagé à remplir ce défi qui était très décrié en Moselle-Est aussi bien par les clients qui disaient que ça ne marcherait pas que par l’avis politique qui était assez controversé par rapport au centre-ville. Au final, 7 ans plus tard, après tout ce qu’on a traversé, 2018 la crise des gilets jaunes, les mouvements sociaux en 2019, on a fermé le centre deux fois en 2020, une nouvelle fois en 2021, aujourd’hui, on a des objectifs économiques qui sont tout à fait ceux qu’on pouvait attendre et on sait très bien que le centre n’est pas encore à sa maturité complète.
Quels sont pour vous les moments marquants qui ont contribué à cette réussite ?
Ce qu’on a essayé de faire depuis le départ, c’était de s’inscrire dans quelque chose de très différent notamment dans la politique événementielle du centre commercial pour laquelle, en 2018, on a accueilli le plus grand Père Noël de France avec 1 million de Leds, 10 mètres de haut, je pense que tout le monde se rappelle de l’image. Le record incontestable de flux reste la première inauguration, de la première année, des décorations de Noël où on a fait 43 000 visiteurs sur la journée, c’était le 11 novembre. Depuis, on a fait beaucoup de choses sur les licences. On a eu la première licence Fort Boyard, la première licence Monopoly, 1000 bornes cette année, Koh-Lanta. Miss France qui, depuis 2021 et l’année « scandale » à cause du couvre-feu et des restrictions sanitaires, fait sa première apparition au B’est depuis 5 ans et probablement sa 6ème année cette année.
Aujourd’hui, vous laissez les clés de ce centre commercial à Sarah Boyard. Quels sont les axes à améliorer, à proposer pour le B’Est dans les années à venir ?
Il y a des actions qui sont à mener qui sont principalement de mettre à jour les marques. On voit bien qu’il y a des effets de mode, il y a des marques qui existaient il y a 10 ans qui sont tombées en désuétude donc il faut que l’offre se renouvelle systématiquement pour répondre aux attentes de clients. Et évidemment poursuivre la politique d’animations, de l’offre pour séduire la clientèle. Ça doit rester le centre commercial régional de référence.
Quel bilan pouvez-aussi tirer du B’FUN Park qui a connu au départ des débuts timides avec Airtrix ?
Il tourne comme il faut avec le pouvoir d’achat qu’on connaît. Aujourd’hui, la restauration et le loisir sont les premiers secteurs qu’on délaisse lorsque le portefeuille se restreint donc on s’adapte beaucoup. On a essayé d’amener de la nouveauté avec la plaine de jeux, l’escape game. On réfléchit toujours à ramener de nouvelles activités. Aujourd’hui B’Fun c’est 200 000 entrées par an, l’année dernière c’est 7000 enfants qui ont fêté leur anniversaire à B’Fun, ce sont des chiffres qui sont extrêmement importants et qui montrent bien la santé du complexe.
Le CODIC, propriétaire du B’EST, travaillait aussi sur Z’Est, pour l’implantation d’entreprises. Le 13 décembre dernier, sur notre antenne, vous nous parliez de travaux en 2025. Qu’en est-il aujourd’hui ?
Les travaux n’ont pas commencé. On est en plein processus de cession de la prochaine tranche du projet Z’Est. L’acquéreur finalise les dernières opérations pour pouvoir monter le projet et normalement, les premiers coups de pelles devraient avoir lieu à la rentrée entre septembre et octobre 2025.